Lundi 13 juin 2022, la ville de Paris se réveille sous une grève spontanée menée par des conducteurs de camions poubelle. Jusqu’au jeudi 16 juin, plus de 60 % ont refusé de rejoindre leurs véhicules.
Leurs revendications étaient claires : la revalorisation de leurs tout petits salaires, l’amélioration des conditions du travail (une solution à propos des lavages des camions) et finalement, un statut spécifique.
Au bout du 4e jour, la CGT a annoncé une première victoire pour les grévistes en confirmant que la Ville de Paris a proposé un doublement de la prime carburant, des augmentations des autres primes et des indemnités lors des nettoyages des camions.
Ce mouvement n’a touché que 10 arrondissements où la propreté reste encore une responsabilité municipale. Contrairement aux appels des capitalistes de tout privatiser, la gestion des déchets doit être entièrement menée par un service public de qualité qui offre des bons salaires et de meilleures conditions de travail et non pas par des multinationales qui ne visent que de tirer de plus en plus de profits.
Article paru dans l’Egalité n°211, par Kaïs Essassi
