Services publics : refusons de payer pour leur crise !

Santé, transports, éducation, pompiers… tous ces services indispensables manquent de personnels et de moyens. Depuis plus de 20 ans de politique d’austérité budgétaire, la détérioration des services publics atteint des sommets ; et elle sert de prétexte à privatiser de plus en plus.

Les moyens alloués aux services publics n’augmentent que de 0,1% ! Mais les baisses d’impôts et de cotisations sociales pour les capitalistes continuent, privant ainsi l’État des moyens nécessaires à l’amélioration et au développement des services publics.

Ces mesures de suppression ou baisse des cotisations sociales représentent 30 % du budget de l’État ; soit 157 milliards, et n’ont pas d’effet notoire sur l’emploi.

Collectivités en danger

Les collectivités territoriales, qui gèrent de nombreux services publics (souvent en délégation de service public, donc privatisés), annoncent déjà qu’elles ne pourront pas assumer les augmentations du coût de l’énergie (même avec le bouclier tarifaire). Fermetures de lycées, de piscines, suppressions de lignes de transport, etc. sont déjà envisagés dans certaines régions. C’est inadmissible !

Les bénéficiaires de cette politique sont les entreprises qui remplacent les services publics (Veolia, Sodexo, Vinci…) et s’engraissent sur notre dos !

Les cotisations sociales issues de notre travail doivent servir à financer des services publics de qualité et non à engraisser les capitalistes.

Par Virginie Prégny, article paru dans l’Egalité n°213