Les 11 et 12 décembre dernier s’est tenu à Rouen notre premier congrès depuis la relance de la GR en 2001. Le congrès avait un double objectif : tracer la perspective socialiste en alternative à ce système à travers la construction d’une véritable organisation nationale en France en 2005 : la Gauche révolutionnaire. Il a regroupé 28 délégués venus de Caen, Le Havre, Paris, Marseille et Rouen, ainsi que des invités de Belgique et du secrétariat international du CIO.
Article paru dans l’Egalité n°111
Une organisation dynamique en construction
La Gauche révolutionnaire a doublé ses membres en 2004, dans un contexte de faibles luttes mais aussi de radicalisation croissante d’une partie des jeunes et des travailleurs. Ce congrès a été le reflet d’une politique offensive de notre organisation à Rouen où nous sommes implantés mais aussi, fait nouveau, sur de nouvelles villes.
La première journée était consacrée aux perspectives internationales et françaises et au parti que nous construisons. Le dimanche était plus centré sur notre construction concrète autour de nos campagnes, nos méthodes, nos ressources, notre extension nationale et nos statuts. L’ensemble des discussions a été validé par des votes à la fin du congrès puis par l’élection d’un comité national. Le congrès s’est clos par l’intervention d’un camarade du secrétariat international faisant le rapport d’activités de notre organisation internationale, le CIO.
Les échanges ont permis à de nombreux camarades, récents ou non, très actifs et parfois moins d’intervenir. Sur l’ensemble du congrès, 17 camarades sont intervenus. Le débat du dimanche a été le plus riche avec des camarades qui avaient sérieusement réfléchi sur la construction de la gauche révolutionnaire, leur rôle dedans, quelles campagnes mener, comment, etc.
La perspective socialiste : notre boussole
Le débat sur les perspectives internationales et nationales a souligné la crise du capitalisme, qui amène les gouvernements et le patronat à redoubler d’attaques contre les travailleurs et les jeunes du monde entier. La contradiction est profonde et de plus en plus visible entre les capitalistes et les travailleurs. La radicalisation s’exprime mais n’a pas de débouché politique à l’échelle nationale et mondiale en alternative au capitalisme. En France le rythme s’accélère pour 2005 ouvrant des potentiels de lutte et posant à nouveau la question de l’alternative de manière cruciale.
Aujourd’hui, on ne peut pas être en grève toute l’année et même une grève générale et des manifs anti-mondialisation ne suffisent pas à combattre le système capitaliste et le renverser. Pour cela, il faut s’organiser et pour s’organiser, il faut savoir sur quel programme on se bat. Seule la perspective socialiste peut permettre de réellement riposter au capitalisme et reconstruire un mouvement ouvrier organisé massif et indépendant de la bourgeoisie. Les travailleurs et les jeunes les plus radicalisés sont conscients du vide politique.
En tant que marxistes révolutionnaires, notre principale tâche est d’offrir une organisation, un parti révolutionnaire à ces travailleurs et jeunes qui cherchent une alternative. A la Gauche révolutionnaire, l’alternative socialiste est un guide pour lutter, formuler les revendications les plus adéquates en fonction des intérêts des travailleurs et des jeunes.
Rejoignez la gauche révolutionnaire, maintenant !
Dans les luttes qui vont se développer en 2005, dans les syndicats, face aux attaques gouvernementales, savoir pourquoi l’on se bat, c’est avoir le recul nécessaire pour ne pas se laisser surprendre ou pire démoraliser par la situation politique. Cette situation est toujours marquée par l’absence d’alternative politique à l’échelle nationale. Ceci pèse sur les possibilités que les luttes gagnent car les travailleurs ne savent pas par quel bout prendre le problème. S’organiser à la Gauche révolutionnaire, c’est avoir les armes politiques pour se battre contre ce système pourri.
En 2005, nous vous proposons de mener le combat avec nous, de faire de la Gauche révolutionnaire votre organisation socialiste de combat. Nous axons notre activité autour de deux campagnes, en plus de nos secteurs d’intervention, dans lesquelles nous déclinons notre analyse et nos revendications pour riposter : Non au contrat de plan à la Poste, contre la privatisation programmée du service public postal ! Non à la loi d’orientation Fillon dans l’éducation ! C’est le moyen sur ces attaques spécifiques de démontrer notre ligne politique. C’est le moment de nous rejoindre !