Comment augmenter les salaires, mettre fin au chômage de masse, réduire le temps de travail sans perdre du salaire et pour travailler tous,…. Ce sont des sujets largement discutés dans les mobilisations et dans la rue. Et se pose la question de comment imposer que la société réponde vraiment à nos besoins, qu’elle fonctionne pour les besoins de tous et toutes et pas pour les profits d’une poignée de capitalistes ?
Aucun droit présenté comme fondamental n’est acquis définitivement sous le capitalisme. Et c’est aussi le cas pour nos droits démocratiques : destruction de la liberté de manifester avec le maintien de l’état d’urgence depuis novembre en France, répression contre les syndicalistes pour simple fait de grève… Il devient de plus en plus évident qu’on ne peut pas «améliorer» le système. Il faut le foutre en l’air !
Il faut une révolution
Souvent les capitalistes et leurs idéologues rétorquent qu’une société sans eux, ce serait l’anarchie. En réalité le capitalisme est un système anarchique où l’on produit des choses inutiles pendant que des millions d’hommes et de femmes manquent de ce qui est vital !
Tant que l’économie restera dans les mains des capitalistes, tant que ce que nous produisons servira à leur créer toujours plus de profits, il n’y aura pas de société réellement au service de la population ! Non il n’y a pas besoin de petit chef arrogant pour qu’un service ou qu’une usine fonctionne. Les fondations du capitalisme reposent sur la détention des moyens de production et d’échanges par les capitalistes. La majorité fait tourner la société mais elle ne peut que survivre et son avis ne compte pour rien… Mais c’est à nous de décider ! Les révolutionnaires de 1789 avaient retiré les privilèges aux nobles et à l’Eglise. Pour changer de société, nous devons retirer leurs privilèges aux capitalistes.
Pour cela il nous faut aussi une révolution car on ne peut pas le faire en laissant les capitalistes aux commandes.
Pour changer la société, luttons pour une société socialiste démocratique !
Si nous arrêtons tout et que nous sommes en grève générale, les patrons ne peuvent plus soutirer les profits extraits de notre travail car nous sommes au cœur de leur système. Et par cette action forte de grève de masse, nous commençons à remettre les choses dans le bon sens. Nous pouvons nous arrêter, discuter et décider ce qu’il est bon de produire ou de faire pour la société. Nous commençons à être non plus seulement le cœur mais aussi la tête de la société. Les vrais experts sont ceux qui travaillent là, qui savent quels sont les besoins pour travailler correctement. Nous avons les outils technologiques et les techniciens pour pouvoir gérer la société, planifier démocratiquement la production selon les besoins de tous et de chacun. Pour permettre ainsi que l’économie soit ainsi au service de tous, il faudra que les principaux moyens de production et d’échange soient mis en propriété publique pour être socialisés et gérés démocratiquement par les travailleurs et la population.
Pour avoir de tels changements, il faut rassembler les travailleurs, les jeunes, les chômeurs… qui ont déjà compris qu’il faudra renverser ce système. Il faut un parti révolutionnaire qui ait pour but de se battre pour le socialisme.
Un tel parti ne peut être qu’international, c’est pour cela que la Gauche Révolutionnaire fait partie d’une internationale, le Comité pour une Internationale Ouvrière, avec des sections dans 45 pays des USA à l’Australie, du Brésil à la Malaisie. La Gauche Révolutionnaire mène ce combat pour une révolution socialiste en France et à l’échelle internationale car la barbarie capitaliste est mondiale.
Mène-le avec nous !
Par Leïla Messaoudi