Suite à la chute du nombre de trajets aériens, Safran, l’une des plus grosses entreprises aéronautiques françaises (2,5 milliards € de bénéfices en 2019) a décidé, en accord avec certains syndicats, de mettre une partie de ses employés en chômage partiel. D’après l’accord conclu, ce chômage partiel est prévu pour durer jusqu’en 2022. Sous couvert de sauvegarder l’emploi, Safran précarise encore plus des travailleurs avec l’accord de ceux qui sont censés les défendre, qui ont signé un accord défavorable aux employés, puisque ceux-ci ne toucheront que 90 % de leur salaire, et des interrogations subsistent sur les RTT, le 13ème mois… D’après la CGT, cela constitue une perte de revenus non négligeable en période de crise. Les actionnaires de l’entreprise se sont goinfrés sur le dos des travailleurs depuis longtemps, c’est à eux de sortir l’argent pour combler les pertes et non aux ouvriers de faire des efforts. Les capitalistes n’ont pas à nous faire payer leurs pertes temporaires et nous devons lutter pour ne pas nous laisser faire.
Julef
