Macron, Borne, on ne veut pas de votre casse sociale !

Pas question de laisser passer la retraite à 65 ans, ni de laisser les prix flamber et les salaires stagner, pendant que les milliardaires se gavent de profits ! Les syndicats doivent passer à l’offensive !

Macron est le plus mal élu des présidents de la 5e République depuis Pompidou, avec les voix de seulement 38,52 % des inscrits au 2nd tour.

Si Macron a choisi Élisabeth Borne, sa précédente Ministre du Travail, comme 1ère Ministre, il est clair que c’est pour appliquer les mesures les plus antisociales.

Partout ou Borne est passée, elle a tout cassé. On lui doit l’ouverture à la concurrence de la SNCF et de la RATP, la fin du tarif réglementé du gaz et le massacre de l’assurance chômage, en pleine crise économique, en réduisant de 17 % les allocations chômage de plus d’un million de travailleurs, en particulier les plus précaires !

Borne incarne aussi la répression contre des travailleurs défendant leurs droits. Elle a cautionné les sanctions contre les agents RATP mobilisés contre la casse des retraites, et participé à la répression d’Anthony Smith, un inspecteur du travail qui défendait le droit d’auxiliaires de vie à recevoir des protections sanitaires pendant la crise Covid.

Contre la retraite à 65 ans, contre le travail obligatoire pour les personnes aux RSA (s’il y a soudainement du travail, alors il faut de vrais emplois), contre la casse de l’hôpital public et de l’éducation, contre l’apprentissage dès 12 ans, contre la vie chère… mobilisons-nous dès maintenant !

Pour l’augmentation des salaires, pour le blocage des prix et l’indexation des salaires sur les prix, pour la retraite à 60 ans… Les syndicats de travailleurs devraient être en première ligne pour faire écho à la colère qui existe, faire campagne pour défendre les intérêts immédiats des travailleurs et les appeler à la mobilisation.

C’est ainsi qu’on démasquera le faux discours de Le Pen qui prétend défendre la population sans jamais s’en prendre aux capitalistes. Le RN montre son vrai visage en appelant à voter Macron contre la NUPES. En rejetant tous les problèmes sur « l’immigration », l’extrême-droite montre combien elle est au service des capitalistes et de leurs profits.

Construisons un mouvement de masse contre les attaques de Macron

Pour montrer notre force et préparer la rentrée, les directions syndicales devraient appeler à une première journée de grève dès la fin juin. Tout en renforçant les nombreuses luttes actuelles sur les salaires et conditions de travail, ce serait un moyen d’appeler clairement à nous mobiliser. La CGT appelle à une journée de grève interprofessionnelle à la rentrée en septembre. Dans les entreprises et les établissements publics, nous devons la préparer.

Organisons des Assemblées Générales sur nos lieux de travail, pour discuter ensemble et convaincre les collègues de la nécessite de lutter. Chaque travailleur a un rôle à jouer, en particulier en nous syndiquant, en nous organisant avec nos collègues.

Partout, nous avons besoin de syndicats combatifs et démocratiques pour construire la lutte. Il va falloir un mouvement de masse de grève et des actions collectives des travailleurs pour imposer nos revendications.

Votons pour les candidats de la NUPES

Pour battre Macron et Le Pen, votons aux législatives pour les candidats de la NUPES qui portent ces revendications sociales. Gagner une majorité ou ne serait-ce qu’empêcher que Macron en ait une, ouvrirait une brèche et pourrait redonner suffisamment confiance pour construire nos luttes et repartir à l’offensive contre Macron et les capitalistes.

Que ce soit contre les attaques de Macron, ou pour pousser à faire appliquer le programme de Mélenchon, et même obtenir plus, il faudra une lutte de masse des travailleurs et de la jeunesse.

Car il est possible et nécessaire d’aller plus loin. Pour améliorer durablement nos conditions de vie, il faut empêcher les capitalistes de faire des profits sur nos besoins essentiels (santé, énergie, alimentation, éducation…) en nationalisant les secteurs-clés de l’économie, sous le contrôle et la gestion des travailleurs.

Pour un nouveau parti des travailleurs

Les travailleurs et jeunes ont besoin d’un outil politique pour combattre le capitalisme et les mesures et discours de celles et ceux qui le servent. Pour nous organiser politiquement, nous avons besoin d’un nouveau parti, de masse et de lutte, démocratique, contre le capitalisme et discutant de la stratégie pour le remplacer par le socialisme. La France Insoumise/Union Populaire doit permettre d’ouvrir le débat sur cela dès aujourd’hui.