Mayotte subit de plein fouet la baisse drastique des dotations aux départements. Les Mahorais n’en peuvent plus de vivre dans des conditions qui se détériorent de jour en jour. Les lieux d’études sont vétustes et plus entretenus, les classes sont surchargées. Les hôpitaux manquent d’infrastructures et de personnels. Le SMIC n’est pas entré en vigueur et le coût de la vie est plus élevé qu’en métropole.
L’Etat français et les industries de sucre non raffiné, fibres de sisal, gousses de vanille séchées, essences de citronnelle ou d’ylang-ylang…absorbent toutes les richesses de l’île. Dans ce contexte de pauvreté institutionnalisée, la délinquance a toute la place de mûrir et c’est pour dire STOP que les Mahorais sont rentrés en gréve générale.
Les étudiants, les travailleurs et les chômeurs se sont organisés pour paralyser toute l’économie de l’île, c’est la seule méthode efficace, pour se faire entendre de ce gouvernement Macron au service des riches.
Les élections législatives du 18 mars seront aussi une bonne occasion d’élire des députés de la FI, pour porter la voix de l’île à l’assemblée nationale.
Mathieu Jardin