Lycéen-ne-s, étudiant-e-s, apprenti-e-s : Assez que Macron nous pourrisse nos études et notre avenir !

Par Laora, article paru dans l’Egalité n°206

Après une année 100 % distanciel pour les étudiants et 50 % pour les lycéens, cette rentrée s’annonce catastrophique ! Et pour cause : des classes surchargées dans les lycées, des emplois du temps à trous faisant finir à 18h30, sans compter l’énième « réforme » du bac. Mais forcément, avec près de 1800 postes d’enseignants supprimés, difficile d’ouvrir des classes !

  • Nous réclamons plus d’embauches de personnels enseignants et non-enseignants : assistants pédagogiques et d’éducation, personnels d’entretien (surtout en période de Covid), AESH, etc.
  • Nous voulons être 20 par classe, 15 en REP !

La réforme du bac aggrave les inégalités. Et le ministre de l’éducation Blanquer prévoit de mettre en place un contrôle continu représentant 40 % de la note finale. Le bac n’aura plus la même valeur à l’échelle nationale. Seuls les lycées (dans les centres-villes et dans le privé) qui ont beaucoup de moyens, donnent accès à toutes les matières. L’année dernière ces mêmes lycées ont pu assurer 100 % de présentiel. Et cela est devenu un argument sur les lettres de motivation ParcourSup, accentuant encore plus la sélection !

  • Non aux réformes du bac et à ParcourSup !

Du côté des universités, une reprise 100 % présentiel est prévue. Vidal, ministre de l’enseignement supérieur, compte sur la vaccination des étudiants. Mais pas d’embauche de profs et de chargés de TD aux emplois stables, alors on va s’entasser dans des amphis bondés ?

En juin, les étudiants du collectif « BTS en détresse » réclamaient la notation en contrôle continu, mais elle leur a été refusée car « ça baisserait la valeur du diplôme ». Il serait temps que le gouvernement nous écoute, car qui mieux que nous pour savoir ce dont nous avons besoin ? Sans parler de la galère de trouver une alternance. Les jeunes travailleurs sont d’ailleurs de plus en plus nombreux et il est toujours aussi difficile de trouver un emploi. Et quand on en dégote un, il s’agit souvent d’un contrat mal payé et précaire.

Si les cités universitaires privées étaient 100% publiques et financées à la hauteur de ce dont il y a besoin, il y aurait plus de logements sociaux aux loyers bas pour les étudiants en ayant besoin. De plus, les bourses doivent être augmentées et multipliées pour que chaque étudiant puisse se concentrer sur ses études et non sur comment finir le mois.

Battons-nous pour des moyens à la hauteur de nos besoins ! Pour une éducation publique et gratuite gérée par les étudiants, élèves et le personnel éducatif ! Pour un vrai avenir pour la jeunesse, il faut une société débarrassée du capitalisme, de la sélection et de l’exploitation. Nous luttons pour une société socialiste, qui permettra de répondre aux besoins de toutes et tous. Rejoins-nous !