Les programmes de la droite

Pour les présidentielles 2022, les candidats de la bourgeoisie bataillent encore pour se récupérer des voix de tous côtés. Au bénéfice des ultra-riches qui ont ainsi plusieurs candidats.

Par Lu M, article paru dans l’Egalité n°208

Macron, bien que toujours pas candidat officiel, a largement commencé sa campagne présidentielle, à annoncer de nouvelles mesures et projets alors qu’il est à la fin de son mandat. Par exemple les nouveaux réacteurs nucléaires, les différentes réformes de la Santé, réformes de l’Éducation, du chômage, les attaques sur les retraites… Il assoit ses positions en tant que président « qui réforme ». Oui, mais en faveur des riches, les grands capitalistes qu’il arrose à coups de subventions, et à qui vont profiter ces différentes « réformes ».

Pour les travailleurs et travailleuses, chômeurs, jeunes, retraités, migrants… cela va contre nos droits, continuant toujours à nous appauvrir. Macron profite aussi de la division qu’il crée, et du chaos organisé de la pandémie de Covid-19. Il vient en héros pour une partie de la population, qui a évidemment peur de ce virus mortel. Mais le criminel, c’est lui, qui coupe les budgets de la santé !

L’autre représentante de la bourgeoisie bien en avant dans les actuels sondages d’opinion, Valérie Pécresse, est aussi une libérale pure et dure ; mais à la sauce Les Républicains. Actuellement présidente de l’Île-de-France, elle a été ministre sous Sarkozy. Son programme comporte la suppression de 200 000 postes de fonctionnaires, et en ajouter 50 000 pour la sécurité défense. Aujourd’hui on a que 2 000 fonctionnaires inspecteurs du travail, pas assez de travailleurs Pôle emploi… : ce n’est pas en supprimer qui peut arranger la chose. Macron prend du terrain à la droite traditionnelle des LR, d’où la réaction de chercher à défendre un programme plus libéral, bien que toujours fermement raciste et anti-immigration.

Mais aucun des deux candidats n’a une base réelle dans la population.

À l’extrême droite, les candidats Philippot ou Dupont-Aignan ne se détachent pas. Le parti créé par Philippot suite aux désaccords avec Marine Le Pen ne prend toujours pas son envol.

Candidats d’extrême droite qui stagnent et candidats libéraux déjà discrédités, même si Pécresse ou Macron gagnent l’élection, nous serons une majorité contre eux.