Macron et son gouvernement enchaînent les saillies racistes. On se souvient des déclarations atterrantes suite à la mort de Nahel, de la polémique sexiste et islamophobe sur l’abaya… Avec la guerre de Gaza, nouveau déchaînement, nouveau pic de ridicule. Pascal Perri – un pseudo-expert sans intérêt habitué de LCI – nous parle d’« antisémitisme couscous », Darmanin s’acharne sur Benzema, l’accuse de soutenir les Frères musulmans… parce qu’il n’aurait pas fait de tweet en soutien à Israël. La sénatrice LR Valérie Boyer a même proposé de lui retirer sa nationalité !
Le gouvernement sait qu’il n’a aucune base populaire. Il ne lui reste plus qu’à chercher à diviser l’opposition et détourner la colère, d’où la propagande raciste sans aucun frein, et à renforcer le dispositif sécuritaire. L’interdiction des manifestations en soutien à la Palestine en est un exemple.
La loi Darmanin est une suite logique de ce racisme gouvernemental et de cette débauche sécuritaire : elle vise à faciliter les décisions arbitraires, au faciès, la privation de liberté et l’expulsion de personnes, même en situation régulière… à faire se « tenir tranquille » la population d’origine immigrée, en somme. Les travailleurs et les jeunes doivent refuser toutes les combines du gouvernement qui pourraient les diviser. Même lorsque l’on n’est pas personnellement concerné-e, une attaque sur une minorité ne fait que préparer le terrain à des attaques sur l’ensemble de la population.
Par Connor, article paru dans l’Égalité n° 219