Insulte raciste et menace de mort contre un syndicaliste

Fin août, Thierry Veyrier, un responsable départemental adjoint RN dans le Val de Marne, publiait un tweet raciste à l’encontre d’Anasse Kazib, syndicaliste et militant révolutionnaire, en lui promettant un « rapatriement » (la stupidité de ce personnage indique qu’il ne se demande pas quelle est la nationalité d’Anasse…) vers on ne sait où, montrant une photo de pendaison publique. Insultes, menace de mort publique… Les fachos ça ose tout, c’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnait !

Thierry Veyrier a retiré son tweet mais persiste et signe dans l’ignominie en affirmant toujours sur Twitter qu’il assume ses propos, les aggravant même en affirmant qu’Anasse est « un ami des islamistes, ce qui ne constitue pas un délit, un allogène qui ne s’assimile pas, bref un ennemi de l’intérieur ». Dans l’esprit tordu des fachos, nous connaissons le sort qu’ils réservent à toutes celles et tous ceux qu’ils considèrent comme des ennemis de l’intérieur lorsqu’ils ont les pleins pouvoirs ! Ce qui est insupportable pour l’extrême droite, c’est surtout qu’Anasse est un militant révolutionnaire, membre du NPA et du syndicat Sud-Rail, et qu’il défend l’unité des travailleur-ses et des opprimé-es, au-delà de toute origine ou religion éventuelle, en lutte contre les capitalistes et le gouvernement. En attaquant un militant, ils montrent du côté de qui ils sont réellement !

Le RN a démis de ses fonctions ce nostalgique du meurtre de masse des opposants des régimes fascistes. Évidemment dans leurs efforts pour apparaître « propres sur eux » et « fréquentables », de tels tweets font tache. Mais le naturel revient au galop : Thierry Veyrier reste membre de ce parti.

La Gauche révolutionnaire apporte tout son soutien à Anasse Kazib. Nous ne devons pas céder un pouce de terrain aux fachos que ce soit dans nos quartiers, nos lieux de travail ou d’étude mais aussi sur les réseaux sociaux.

L’extrême-droite se nourrit de la désespérance sociale et de l’absence de perspective d’alternative à cette société d’exploitation, de misère et de divisions. C’est par la lutte contre les politiques gouvernementales et les projets patronaux aux services des ultra-riches et des capitalistes, que l’on fait reculer le racisme et le fascisme. C’est en combattant pour une société débarrassée du joug du capitalisme, une société fraternelle, tolérante et démocratique, le socialisme, que nous en finirons avec de telles horreurs !