Inde : des ouvrières contre la mondialisation

Selon les recommandations de l’OMC, de nombreux secteurs ont été privatisés en Inde. Les directions syndicales protestent passivement contre les attaques sur les lois du travail et la main basse de l’OMC sur l’économie indienne.

Article paru dans l’Egalité n°89

A Peenya, une des plus grosses entreprises de textile, l’information disant que les « fonds de prévoyance » (sorte d’épargne) ne seraient plus utilisable avant l’âge de 45 ans circulait. Cela déclencha la colère des travailleurs. En quelques heures, 15 000 personnes, surtout des ouvrières, manifestaient. 10 000 personnes entourèrent l’office du fond de prévoyance et furent chargées par la police. Cela déclencha une vague de colère qui continue.

Partout en Inde, de tels événements se multiplient. L’application des plans de l’OMC dans les ville de Bangalore a conduit à des privatisations très nombreuses qui ont entraîné la disparition de 425 usines et 33 000 emplois entre 98 et 2000.

Depuis décembre 2000, dans différentes partie du pays, la multiplication des mouvements (grèves, mouvement paysan…) partis de la base a montré la faiblesse des dirigeants syndicaux.

Les travailleuses de Peenya et d’ailleurs montrent la voie et c’est celle que doivent prendre les syndicats pour construire le mouvement.