Le nouveau gouvernement Macron avec Attal est un gouvernement de combat. Et l’éducation nationale est une de leurs cibles. Déjà bien dégradée ces dernières années : suppressions de postes, classes surchargées, réforme du lycée, Parcoursup, « inclusion » sans moyens, précarité galopante (AESH, AED, contractuels)… Ils profitent de la période pour tenter une offensive majeure.
Non aux plans de Macron et d’Attal !
Ils accélèrent la casse de l’éducation en s’en prenant au lycée professionnel et violemment désormais au collège, sans parler des annonces réactionnaires (SNU, uniforme à l’école, abayas…).
Ces réformes sont coordonnées contre le droit à l’éducation. Et les jeunes issus des milieux populaires sont particulièrement visés par le tri dès l’entrée en 6ème et la sélection prévue en fin de collège.
Comme pour Pôle emploi devenu France travail, l’éducation doit être conforme à ce que les capitalistes ont besoin. D’ailleurs, dans les lycées pro, les élèves perdent énormément d’heures de cours, envoyés plusieurs semaines de plus en stage. Des filières sont fermées ou réorientées aux besoins directs du patronat. Et sans surprise, les CFA privés se créent.
L’attaque est aussi majeure contre les conditions de travail des enseignants et des personnels. Les heures des fameux groupes de niveaux sont prises sur les autres matières. Et avec les heures supplémentaires imposées, ils cassent les postes. Explosion des équipes et suppressions de postes ou partagés sur 2 ou 3 établissements !
Nous ne voulons pas de cette école du tri social, ni de la dégradation accélérée des conditions de travail ! Assez des bas salaires et la précarité !
Pour faire reculer le gouvernement Macron-Attal, il faut des mobilisations dans tous les secteurs. Dans l’éducation nous sommes nombreux-ses et on peut les faire reculer. Pour cela, il faut s’organiser sérieusement, se syndiquer mais aussi multiplier les discussions et la coordination entre nous. Nous sommes en grève aujourd’hui 1er février. Ça doit être un point de départ. Seule une lutte déterminée et massive de tous les personnels, enseignants et non-enseignants, avec les parents d’élèves nous permettra de les faire plier.
C’est clair, Macron et Attal calent leurs réformes à 100 % sur ces souhaits du grand patronat. Or, pour les capitalistes, l’enjeu est de rendre profitable toute une partie de l’éducation et de laisser mourir ce qui ne rapporte pas assez. Le combat pour une éducation publique de qualité n’a jamais fait partie de leur projet, seules nos luttes ont arraché des droits qu’ils enlèvent dès que possible.
Le combat pour nos emplois, pour des conditions dignes d’études et de travail va à l’inverse de ce qu’ils veulent. Pour changer l’éducation, il faut changer de système et en finir avec le capitalisme. Seule une société socialiste, débarrassée de l’exploitation de la majorité des habitants par une poignée d’ultra riches permettra de fonder une éducation réellement ouverte à tous et toutes et de qualité. C’est pour cela qu’il faut résister, lutter et s’organiser.
Dans l’éducation, la Gauche révolutionnaire revendique entre autres :
L’embauche massive des personnels enseignants et non-enseignants, à la hauteur des besoins !
Des classes à 15 élèves max de la maternelle au lycée !
Un service public de la formation professionnelle hors des mains du patronat !
L’abrogation de la réforme des collège, lycée général et lycée pro et de Parcoursup !
N’hésitez pas à nous contacter, à discuter avec nous, à nous rejoindre !
