Depuis toujours le virus du capitalisme circule, il nous plonge dans la misère, nous divise, et même nous tue. Depuis un an, avec la pandémie de Covid-19, le gouvernement capitaliste devient de plus en plus virulent. Les ravages sociaux et son corollaire de victimes se multiplient. A part Macron et ses amis ultra-riches, personne n’est épargné par le poison qu’ils diffusent, tout le monde est touché : des travailleurs aux sans-papiers, des retraités aux lycéens.
Article paru dans l’Egalité n°203
Retour sur un an d’attaques dans
les lycées
Le ministre Jean-Michel Blanquer nous fait la leçon et pose les principes du libéralisme dans sa réforme du bac puisqu’elle est basée sur de fausses libertés et accroît fortement les inégalités. Ainsi, les lycées peuvent « choisir » leurs spécialités pour les filières générales (comme des matières majeures) et les établissements peuvent en partie « choisir » leurs dates et sujets d’examen du bac. En réalité, les élèves sont confrontés pour la plupart à un pseudo choix d’orientation précoce et superflu car les études supérieures ont toujours les mêmes exigences. Cette réforme se traduit surtout par une baisse des moyens dans les lycées et une suppression de postes de personnels. De plus, le bac n’aura pas la même valeur partout et distinguera les élèves des lycées privilégiés et les autres.
S’ajoute à cela Parcoursup qui occulte tous les critères d’entrée dans les écoles et universités, ce qui donne lieu à une sélection opaque.
Par ailleurs, le gouvernement attaque les libertés fondamentales d’égalité et de liberté d’expression. Il soutient hypocritement les discriminations sexistes et racistes de certains établissements sous la formule de « tenue républicaine ». Beaucoup d’élèves sont victimes de remarques déplacées voire d’exclusion au motif d’une jupe considérée trop courte… ou trop longue pour les lycéennes supposées musulmanes.
Et les élèves et leurs familles sont toujours à la merci du Covid-19 : très peu de moyens de protection mis en place dans les lycées. Rappelons que les masques sont à la charge des familles, scandaleux ! Le confinement de mars et le semi-confinement d’octobre augmentent les inégalités face au décrochage scolaire. Mais attention, le gouvernement se décharge encore de toute responsabilité en laissant les établissements et collectivités se débrouiller avec toujours moins de moyens. Il veut museler toute opposition et interdit de nombreuses grèves dont les manifestations étudiantes sous le coup de l’urgence sanitaire, comme c’est pratique !
Viens te battre avec nous !
Le meilleur vaccin contre le virus du capitalisme, c’est de s’organiser, c’est le débat et la mobilisation. Parles-en autour de toi, confronte tes idées, prends contact avec nous. Voilà notre résolution 2021 : faire avancer la conscience et l’action politique afin de nous unir vers une société démocratique : le socialisme. L’économie y sera en gestion publique sous le contrôle des travailleurs et de la population pour permettre la satisfaction des besoins de tous : éducation, santé…
Il faut éradiquer le capitalisme qui nous prévoit encore une année épuisante. Imaginons une éducation sans professeur ou presque, avec par exemple un professeur par visioconférence devant des centaines de lycéens. Une France « débarrassée » de plus de 800 000 fonctionnaires : tel est l’idéal de Macron après avoir expérimenté le système de cours à distance ! C’est un mirage car nous ne le laisserons pas détruire notre avenir. Chaque mois nous éditons un tract lycéen pour appeler aux mobilisations (lutte pour les retraites, ou contre les E3C), ou encore contre le racisme et le sexisme et aussi des 4 pages jeunes pour développer nos propositions. N’hésite pas à nous contacter pour te les procurer.
Avec la Gauche Révolutionnaire, revendiquons :
- Plus de personnel dans l’éducation pour 20 élèves par classe maximum
- Abrogation de la réforme du lycée et de la sélection via Parcoursup
- Accès pour tous aux études professionnelles ou supérieures en vue d’un emploi pour toutes et tous
- Masques gratuits
- Fin des justifications au sexisme et au racisme
Par Anaïs
