Changer cette société, lutter pour le Socialisme ! (Partie 8, republication) Pour une Éducation émancipatrice et démocratique

Dans l’Éducation comme dans le reste de la société, la période ouverte par la pandémie a exposé les insuffisances du système éducatif. L’objectif principal du gouvernement a été de ne pas dévier de son projet politique. Éduquer les jeunes d’aujourd’hui, c’est former les adultes de demain. Les attaques de Blanquer ne sont pas de simples adaptations pédagogiques ou d’organisation de l’enseignement, mais bien l’adaptation du système éducatif aux besoins des capitalistes. C’est pour cela que Blanquer, comme ses prédécesseurs, change l’organisation des établissements, les conditions de travail et les programmes scolaires.

Voici une des parties de notre programme d’actions pour le socialisme. Quelles revendications ? Quels besoins ? Quelles solutions ? Sont les questions auxquelles nous apportons nos réponses programmatiques, marxistes et révolutionnaires.

L’École de la « start-up nation » cultive le culte de la performance et de la concurrence, et considère que la formation relève de « la responsabilité individuelle ». La précarité croissante et la baisse des salaires détériorent les conditions de travail, mais aussi les conditions d’apprentissage (pas de remplaçants, des profs non formés, manque d’accompagnement pour les élèves en difficulté). Cette dégradation du service public en pousse déjà certains à se tourner vers le privé (soutien scolaire, formation professionnelle…).

La Gauche révolutionnaire lutte pour une société socialiste, débarrassée de la loi du profit. Nous luttons pour que le système éducatif soit, à l’image de cette société, émancipateur et démocratique ; pour que chacun-e puisse recevoir une éducation de qualité pour apprendre, se cultiver et s’épanouir.

  • Un enseignement 100 % public et gratuit. Non au financement du privé
  • Des moyens à la hauteur des besoins réels, définis démocratiquement (un traitement réellement équitable impose de donner plus à ceux qui sont les moins favorisés)
  • Des classes à effectifs limités (20 max par classe)
  • Une éducation polyvalente, qui lie les enseignements académiques, artistiques, techniques et professionnels
  • Non au management toxique et autoritaire ! Pour une gestion démocratique des établissements scolaires, mais aussi des contenus des programmes scolaires, par les personnels, élèves et parents ensemble.

Par Virginie Prégny, article paru dans l’Egalité n°205