Contrairement à ce qu’on veut nous faire croire, il n’est pas possible de gérer le capitalisme, la preuve en est que les capitalistes eux-mêmes n’arrivent pas à gérer la hausse du prix du pétrole et des matières premières. Si nous voulons vivre décemment, il faut se battre tous ensemble, jeunes, travailleurs, français, immigrés, hommes et femmes.
Article paru dans l’Egalité n°124
Faire entendre une voix indépendante des travailleurs et s’organiser contre Sarkozy
La campagne électorale est un moment privilégié pour développer des questions politiques de fond et faire entendre une voix indépendante des travailleurs et des jeunes contre la politique actuelle du gouvernement, avec Sarkozy en tête, et contre toutes les politiques au service des capitalistes. Cela est d’autant plus nécessaire aujourd’hui, car il n’y a pas de parti de masse qui défende les intérêts des travailleurs et des jeunes.
Lors de ces élections la Gauche révolutionnaire mènera campagne avec tous les jeunes et les travailleurs qui veulent défendre un programme anti-capitaliste pour en finir avec la politique de Sarkozy. Nous mènerons notre campagne dans les quartiers populaires, dans les lycées et les facs. Nous inviterons ceux qui le souhaitent à discuter avec nous de comment organiser les luttes immédiates face à Sarkozy ou à tout autre candidat de la bourgeoisie qui sera élu, mais aussi à discuter de comment on peut en finir définitivement avec le capitalisme.
Pour nous les élections ne représentent pas tout, nous sommes conscients que seules nos luttes pourront faire que chacun puisse :
– avoir un véritable emploi permettant de vivre correctement
– un logement décent à un bas prix
– pour tous, des services publics de qualité et gratuits
Pour défendre ces revendications, ce qui manque aujourd’hui, ce n’est pas la rage, le ras le bol mais un outil permettant de s’organiser, de discuter de quelle alternative nous voulons. C’est un parti des travailleurs qui organise tous ceux et celles qui veulent lutter contre le capitalisme. Dans un tel parti, un fonctionnement démocratique permettrait de véritables débats de fond, que ce soit pour organiser les luttes ou pour développer l’analyse du capitalisme et de l’alternative à ce système.
Si aujourd’hui nous ne pouvons pas nous présenter aux élections présidentielles, cela nous empêche pas dès de mener campagne dès maintenant pour la construction d’un tel parti. C’est dans ce sens que nous militons au quotidien. D’ailleurs, nous allons essayer de nous présenter aux élections législatives, là où cela nous sera possible et en discussion avec les autres forces anti-capitalistes, car face aux attaques du patronat nous devons faire front. C’est pourquoi nous appelons tous ceux qui veulent en finir avec le capitalisme à se joindre à nous pour faire campagne. Refusons ce monde vers lequel le capitalisme nous entraîne. Il faut s’organiser et lutter pour l’émergence d’une réelle alternative : le socialisme.
