On nous bassine depuis des années maintenant avec la responsabilité de chacun pour lutter contre le réchauffement climatique, en disant que les petits geste du quotidien que chacun devrait mettre en place suffiraient à changer réellement quelque chose. Comme si demander aux gens de trier leurs déchets était la seule chose fondamentale à mettre en place.
Voici une des parties de notre programme d’actions pour le socialisme. Quelles revendications ? Quels besoins ? Quelles solutions ? Sont les questions auxquelles nous apportons nos réponses programmatiques, marxistes et révolutionnaires.
Sauf que cette politique arrange bien les entreprises, car pendant ce temps-là, on ne s’intéresse pas, ou moins, à ce qu’elles font. Ce qui leur permet de continuer à polluer sans trop de soucis. Et c’est bien facile pour elles d’aller ensuite se repeindre en vert, feignant de se préoccuper des problèmes climatiques, alors qu’en vrai ce n’est pas le cas. Ce qui arrange bien le gouvernement, qui ainsi n’a pas à se préoccuper de ces questions, et n’a pas à prendre de vraies mesures.
Mais de toute façon, on a pas à attendre autre chose de ce gouvernement au service des capitalistes, et ce n’est pas avec une simple loi climat que l’on va réellement changer les choses. Le capitalisme ne peut pas être vert.
Ce qu’il faut c’est une société débarrassée du capitalisme ; le socialisme, où les entreprises seront nationalisées et gérées sous le contrôle des travailleurs et de la population. Ainsi on pourra planifier de façon démocratique l’économie en fonction des ressources disponibles et des besoins. Mais on pourra décider aussi de qu’est-ce qu’on produit d’utile et dans quelles conditions de travail et environnementales. On pourra enfin avoir de vrais moyens pour la recherche sur les énergies renouvelables et de vrais services publics comme pour le recyclage qui manquent aujourd’hui.
Par Rachel Simon
