Les services publics sont nécessaires à la population, ils sont gratuits et équitables. Dans le secteur de l’énergie, il y a déjà eu un semblant de nationalisation, en 1946 avec EDF.
Les entreprises privées, pour certaines qui n’étaient même plus rentables, ont été rachetées par l’État pour d’énormes sommes. Cela a arrangé les patrons qui devaient faire faillite. Maintenant la concurrence a été rétablie, et EDF est loin d’avoir un monopole sur le marché. Les services publics ne sont pas une porte de sortie pour les capitalistes !
Voici une des parties de notre programme d’actions pour le socialisme. Quelles revendications ? Quels besoins ? Quelles solutions ? Sont les questions auxquelles nous apportons nos réponses programmatiques, marxistes et révolutionnaires.
Collectiviser les centrales d’électricité et de gaz permettrait de contrôler la quantité produite, en lien avec les travailleurs et les habitants pour savoir la quantité utile à la vie de chacun. Produire plus que nécessaire, comme c’est le cas dans le capitalisme, ne fait que gâcher argent, ressources et énergie.
Dans cette économie de concurrence, les fournisseurs ne pensent qu’à dépenser le moins possible. Ils délaissent donc l’entretien ou la surveillance des équipements, ce qui conduit à des catastrophes dans un secteur où les risques d’explosions sont très élevés. Si on veut un travail bien fait, il doit être géré par des gens dont c’est le métier, et qui ont à cœur de le faire rigoureusement, pas par des patrons qui ne pensent qu’aux profits.
- Pour l’expropriation sans rachat des compagnies de gaz et d’électricité
- Pour une énergie publique, gérée démocratiquement par ses travailleurs
- Pour une énergie qui correspond aux besoins réels de la population
Par Elemiah