Alors que les inégalités explosent et que de plus en plus de familles sont prises à la gorge par l’augmentation des prix (loyer, chauffage, alimentation…), Macron et sa clique poursuivent leur carnage social.
Macron-Borne, bons serviteurs des capitalistes
Le gouvernement se sert de prétexte de l’accumulation de crises sanitaire, énergétique, écologique, financière… pour prendre toujours plus aux travailleurs. Les services publics sont attaqués alors qu’ils sont une barrière incontestable face aux inégalités. Mais son seul programme est de protéger les capitalistes et leurs profits.
Plutôt que de dénoncer l’indécence des profits records de Total et de les réquisitionner pour faire baisser les prix ou augmenter les salaires, ce sont les travailleurs que le gouvernement a choisi de réquisitionner pour casser les grèves ! Ils savaient que cette grève dans les raffineries avait le potentiel d’embraser tout le pays et de les faire tomber.
Un gouvernement faible et autoritaire
Macron a été élu par défaut et sa politique a très peu de soutien parmi la population. Il n’a pas de majorité à l’assemblée et l’utilisation multipliée du 49.3 est l’illustration de sa faiblesse. Il renforce aussi son autoritarisme et la répression.
Pour un gouvernement des travailleurs !
L’Histoire est faite de la lutte des classes, c’est à dire d’un rapport de force entre les capitalistes et les travailleurs qui ont des intérêts opposés et inconciliables. Alors que la production est globalement collective, les profits engendrés par la force de travail sont accaparés par les capitalistes et ne bénéficient pas à l’ensemble de la société. Des concessions comme le salaire socialisé (permettant la retraite, le chômage, la sécurité sociale…) ont été arrachées dans des périodes où les travailleurs étaient organisés et luttaient de manière offensive. Ils sont en péril car pour les capitalistes, la sécurité sociale et les services publics représentent des marchés potentiels qu’ils voudraient accaparer pour se gaver d’encore plus de profits et dividendes. Tant que des représentants des capitalistes seront au pouvoir, les conditions de vie des travailleurs seront attaquées.
Pour réellement dégager Macron et sa politique, il faudra des luttes de masse conscientes de la nécessité de dégager les capitalistes. C’est à partir de l’organisation démocratique de travailleurs en luttes (comités de grève, coordinations etc.) que pourrait émerger un gouvernement par et pour les travailleurs. C’est-à-dire un gouvernement dont l’objectif est la rupture avec le capitalisme pour l’établissement d’une société socialiste. Un tel gouvernement aurait pour programme d’arracher la propriété privée des moyens de production aux capitalistes, en s’appuyant sur l’organisation démocratique des travailleurs pour planifier et gérer la production et les services.
Avec des élus révocables, payés au salaire moyen, nous pourrons entreprendre enfin une politique pour satisfaire les besoins de la population, redévelopper les services publics, renationaliser les principaux secteurs et planifier démocratiquement et écologiquement l’économie.
Article paru dans l’Egalité n°213, par Rachel
