Le 18 décembre, la quatrième Marche des solidarités a lieu alors que la politique de Darmanin-Macron aggrave les conditions de vie de la majorité et s’en prend aux plus fragiles.
Non à la loi asile & immigration !
Avec la loi asile et immigration, le gouvernement prévoit de durcir encore les conditions du droit d’asile, un droit humain fondamental, et de faciliter encore plus les expulsions. Mais il veut par contre faciliter les titres de séjour précaires dans les secteurs où les patrons ont plus besoin de main d’oeuvre. C’est clair que le but, c’est une exploitation toujours plus grande des travailleur-ses immigrés, et sans-papiers en particulier.
Tout cela est doublé de sorties racistes de Darmanin qui passe son temps à assimiler immigration à criminalité, dit vouloir « rendre impossible » la vie des gens sous obligation de quitter le territoire (OQTF) comme si ce n’était pas déjà le cas… Ces discours discriminants et racistes insupportables donnent confiance à l’extrême droite et aux groupes fascistes, qui attaquent des manifestations de supporters ou encore des meetings du député insoumis noir Carlos Bilongo en toute impunité.
Le but de Macron-Darmanin : opposer les travailleurs et la population entre eux, et détourner l’attention de leur propre politique, qui privatise les services publics, fait baisser les salaires et pousse des quartiers entiers dans le chômage et la précarité ! Pourtant, les profits des plus grandes entreprises françaises sont estimés à 180 milliards d’euros en 2022, soit de quoi résoudre l’ensemble des problèmes sociaux dans le pays ! Ce sont les capitalistes et leur dictature du profit qui en sont les vrais responsables !
Nous ne nous laisserons pas diviser !
Nous manifestons pour exprimer notre solidarité et dire : peu importe notre couleur de peau, origine, religion éventuelle, orientation sexuelle… nous refusons de nous laisser diviser ! Au contraire, nous exigeons les mêmes droits pour toutes et tous. Nous voulons l’égalité ! Luttons pour la régularisation de tous les sans-papiers, la carte de séjour de 10 ans comme norme, et pour de bonnes conditions de travail, de bons salaires, un logement décent pour toutes et tous, des services publics de qualité !
Une lutte de masse
La lutte contre le racisme ne peut pas être séparée de la lutte contre la politique de Macron. C’est pourquoi les syndicats, partis de gauche, associations… ont un rôle très important à jouer en organisant cette lutte ! Ce qu’il faut c’est construire une lutte massive, comme la Marche de Washington en 1963 (où Martin Luther King avait délivré son célèbre discours « I have a dream ») ou la Marche pour l’égalité en France en 1983, les occupations d’églises des travailleurs sans papiers… Ce qui est nécessaire aujourd’hui, c’est une lutte politique de cette ampleur rassemblant jeunes et travailleurs, quelles que soient leurs origines.
