Dans son allocution du 17 avril, Macron a continué à mettre en avant son RSA sous conditions. On force les ayants-droits à prendre des petits contrats précaires, du bénévolat, des stages non ou mal rémunérés, des formations parfois payantes. Ainsi demain un travailleur privé d’emploi se verra proposer d’aller travailler dans le bâtiment et si cette personne refuse, elle n’a plus droit au RSA. Le gouvernement réinvente l’esclavage ! Il y a déjà des millions de chômeurs et aujourd’hui on décide de conditionner un revenu de « solidarité » qui est touché par les plus précaires. De l’argent pourtant il y en a : dans les poches des grands patrons, les véritables profiteurs, ceux qui exploitent le travail des ouvriers.
Article paru dans l’Égalité n° 216
