Contrairement à ce qu’affirme la première ministre Elisabeth Borne, la réforme des retraites pénalise les femmes et entérine la précarisation intolérable dont pâtit la majorité des travailleuses. Le modèle proposé par le gouvernement pour leur permettre de partir plus tôt à la retraite – en comptant les congés parentaux dans les cotisations – ne s’appuie que sur le modèle d’une carrière longue, ininterrompue, et commencée avant 21 ans ! Soit… environ 3000 femmes. La réforme ne prend aucunement en compte les travailleuses à temps partiel quand cette situation concerne près d’une femme sur trois !
Rien non plus sur la prise en compte de la pénibilité ni des carrières hachées qui sont le lot de la majorité des travailleuses. Quant à la soi-disant « hausse de pension », elle reste insuffisante pour couvrir l’augmentation du coût de la vie. Mobilisons-nous pour des retraites et des carrières dignes pour toutes et tous !
Par A., article paru dans l’Egalité n°215