25 novembre : Arrachons les moyens pour lutter contre les violences faites aux femmes !

Cette année encore, le gouvernement refuse de fournir les moyens nécessaires pour lutter contre les violences faites aux femmes en dépit des déclarations de principes de Macron.

Ce refus d’investir se traduit dans une bien plus mauvaise prise en charge des victimes que ce soit les refuges, les soins, la justice… Le budget moyen par victime a baissé de 26 % depuis 2018. Le gouvernement fournit 184 millions d’euros alors que les besoins minimaux sont d’au moins 2,4 milliards d’euros. Le gouvernement choisit délibérément de refuser d’allouer des moyens, en s’en remettant aux collectivités territoriales, connaissant les conséquences néfastes sur la Santé publique, qu’il a continuée à casser malgré la Covid 19. C’est une politique violente en tous points contre laquelle nous devons toutes et tous lutter. 

Si la parole s’est libérée, elle ne peut à elle seule changer les choses tant que les moyens ne suivent pas. Pour cela il nous faudra lutter pour des services publics avec des moyens répondant aux besoins, dont ceux des femmes victimes de violences, ce que les travailleurs des secteurs publics peuvent arracher. 
Mais si l’on veut enfin en finir avec la violence contre les femmes, il faut aller à la source du problème : le capitalisme et la violence avec laquelle il se maintient. Que ce soit la Commune de Paris de 1871 ou la Révolution russe de 1917, de grandes avancées pour les femmes ont été obtenues par ces luttes révolutionnaires, unifiant massivement travailleuses et travailleurs. Partout où le capitalisme a été réintroduit, les femmes en ont doublement souffert.

Les travailleuses et travailleurs, dans leurs syndicats, en militant pour de meilleurs salaires, de meilleures conditions de travail et en luttant contre les violences faites aux femmes sur les lieux de travail construisent un outil parmi les plus puissants pour améliorer le sort des femmes. Déjà dans l’histoire, les travailleuses ont mené des luttes syndicales victorieuses contre le harcèlement sexiste et sexuel de leurs patrons et supérieurs, ce qui a grandement amélioré la condition des femmes.

Par Marie, article paru dans l’Égalité n°219