[4 pages] Contre les violences faites aux femmes, la précarité, les inégalités… contre le sexisme contre le capitalisme ! Organisons-nous !

25 novembre : arrachons les moyens pour lutter contre les violences faites aux femmes !

Qu’il y ait des manifestations dans le cadre de la journée mondiale contre les violences faites aux femmes est une très bonne chose. Il faut l’utiliser pour aller au-delà de la dénonciation et s’organiser pour lutter.

Cette année encore, le gouvernement refuse de fournir les moyens nécessaires pour lutter contre les violences faites aux femmes en dépit des déclarations de principe et des mesurettes de Macron. Le budget moyen par victime a baissé de 26 % depuis 2018, avec 184 millions d’euros alloués contre un besoin d’au moins 2,4 milliards d’euros. Le gouvernement choisit délibérément de refuser d’allouer des moyens en s’en remettant aux collectivités territoriales (dont il coupe les budgets) et aux associations, connaissant les conséquences néfastes que cela génère : des femmes qui finissent sans-abri faute de logements d’urgence, sont abandonnées à leur sort…

Toute la politique de Macron revient à en finir avec la solidarité qui fonde les services publics pour tout privatiser, individualiser et transformer en source de profits. C’est une politique violente en tous points, qui génère encore plus de violence au sein de la société, contre laquelle nous devons toutes et tous lutter. 

Macron-Darmanin : une politique sexiste, raciste pour les profits d’une poignée

La loi « immigration » de son ministre Darmanin met en danger des dizaines de milliers de personnes, travailleurs et pauvres, dont de nombreuses femmes – et personnes LGBT – fuyant les violences qu’elles subissent dans leur pays. En soumettant les travailleurs-ses immigré-es et leur titre de séjour au fait d’avoir un métier (« en tension » ou pas), le gouvernement renforce la précarité et encourage une soumission complète des travailleur-ses à leur patron… et les violences potentielles qui vont avec, surtout pour les travailleuses.

Dans les périodes de crises, les populations opprimées servent souvent de bouc émissaire pour détourner l’attention. Pourtant c’est bien le gouvernement et sa politique au service des capitalistes qui est responsable du manque de moyens, de l’absence de vraies campagnes de lutte contre les violences, de l’augmentation de la pauvreté… Tout cela pour les profits des capitalistes, « quoi qu’il en coûte ».

Les violences sexistes sont le reflet d’une société violente et liées à l’accroissement des inégalités.

Le besoin d’une lutte collective et massive !

On pourra lutter efficacement contre les violences faites aux  femmes en luttant massivement, toutes et tous ensemble, pour faire reculer toute celle politique- là. C’est comme cela qu’on obtiendra les budgets nécessaires, les services publics, les salaires décents pour tous… Et qu’on montrera notre force collective à faire reculer le mal-vivre, la misère, la violence mais aussi la frustration et le sentiment d’étouffement qui pourrissent bien des relations humaines, jusqu’au sein des familles, parfois au prix de vies. C’est l’unité des travailleuses et les travailleurs qui peut permettre de lutter pour améliorer le sort des femmes, mais aussi de toutes les autres couches opprimées de la société. Pour cela il faut s’attaquer à la racine du problème et mettre en place une société qui permettra de mettre fin aux divisions et à l’oppression : le socialisme. C’est ce pour quoi nous luttons à la Gauche Révolutionnaire, rejoignez-nous !