La journée de grève interprofessionnelle du 29 septembre avait donné du courage à celles et ceux qui veulent lutter contre Macron et sa politique. La hausse des prix et les sales plans de Macron attaquent chaque jour un peu plus nos vies. Nous voulons vivre mieux ! Depuis trois semaines, les grèves sur les salaires, notamment dans les raffineries, montrent que pour arracher des hausses de salaires il faut se battre car le système capitaliste ne partage rien et fonctionne uniquement pour les profits des grands actionnaires… avec l’appui sans faille de Macron ! D’ailleurs, pas plus tard que lundi 17 octobre, les députés macronistes et le RN de Le Pen se sont encore mis ensemble pour bloquer le retour de l’impôt sur la fortune. C’est clair, le président des riches continue de servir ses amis les gros capitalistes de Total ou Auchan qui encaissent les milliards sur notre travail. Dimanche 16 octobre, la marche contre la vie chère appelée par la France insoumise-NUPES, rejointe par des associations et syndicats a rassemblé beaucoup de monde à Paris. Ce type de manifestations massives, pour l’augmentation des salaires, contre Borne et Macron, donne de la confiance pour avancer vers une lutte de masse.
C’est le moment de contre-attaquer. Allons chercher l’argent là où il est : dans les poches des capitalistes ! Exigeons :
- Augmentation immédiate des salaires à la hauteur des besoins (certains secteurs luttent pour 300 € en plus), indexation sur la hausse des prix, et pas de revenu en dessous de 1600 € net
- Baisse massive des prix et leur blocage ensuite
- Des embauches massives, en particulier dans les services publics ! Un emploi de qualité pour toutes et tous !
- Non à la réforme des Lycées Pro et du Bac. Retrait de toutes les sélections du collège au master. Éducation gratuite et de qualité pour toutes et tous. Un avenir pour la jeunesse !
- Retraite à taux plein à 60 ans et (55 ans pour les secteurs qui l’exigent ) après 37,5 annuités
- Nationalisation des grands secteurs de l’économie (Énergie, transports, Santé, grande distribution, banque…) dans des monopoles de service public, contrôlés par les travailleurs en lien avec les usagers, pour satisfaire les besoins de tous
Il faut une lutte toutes et tous ensemble contre Macron et les capitalistes !
Maintenant, alors que les grèves se multiplient, il y a besoin d’étendre encore plus la lutte aux millions de travailleurs et de jeunes qui en ont marre de cette politique et de cette société injuste. Des Assemblées de grévistes ont lieu le 18 octobre et après. Tout cela doit se multiplier pour permettre de discuter des revendications et décider ensemble des actions dans les lieux de travail, de piquets de grève, de distributions de tracts à la population, aux travailleurs d’autres entreprises ou services… De nombreux syndicalistes mobilisent dans leur secteur. Si on veut monter en puissance, il faut aussi coordonner les actions et discuter ensemble d’un plan d’action. Une approche combative consisterait à combiner des grèves solides dans les secteurs, leur jonction, l’organisation collective et démocratique des travailleurs dans la lutte (AG de grévistes, piquets de grève, votes comités de grèves…), et des journées de grèves interprofessionnelles très massives, fréquentes et rapprochées. Les directions syndicales doivent rapidement appeler à monter en puissance, avec une nouvelle journée de grève interprofessionnelle rapprochée.
Organisons-nous dès maintenant !
Alors que nous sommes des millions et eux une poignée, ils tiennent encore au pouvoir. Sur le fond, la question que pose la lutte, c’est d’en finir avec toute cette politique ; avec cette dictature du profit. Pour cela, il faudra virer Macron et avoir un gouvernement qui défende réellement nos intérêts : un gouvernement des travailleurs. Mais Macron et les capitalistes sont organisés ; et nous, les travailleur-ses, jeunes, précaires….pas assez. Ça doit changer ! Il faut s’organiser nous aussi : discuter ensemble et agir en rejoignant les syndicats combatifs et faisant de la politique… Les travailleur-ses, ce sont toutes celles et ceux qui font fonctionner cette société et produisent les richesses. La seule classe sociale capable d’en finir avec la société capitaliste, d’organiser et de gérer la société et l’économie, sans la loi du profit, pour les intérêts de toutes et tous. Nous avons besoin de notre propre parti : un nouveau parti combatif des travailleurs, des jeunes, des opprimé-es, pour discuter, s’organiser et lutter pour une société débarrassée de l’exploitation capitaliste, une société socialiste. Pour mettre en place une telle société, il faut s’en prendre au capitalisme même. C’est pourquoi la Gauche révolutionnaire construit un parti révolutionnaire nécessaire à ce combat contre le capitalisme et pour le socialisme. Nous militons activement et proposons un programme authentiquement socialiste, de lutte, à opposer aux capitalistes et au gouvernement partout où c’est possible, dans les syndicats, avec les insoumis-es, dans de nombreuses luttes.
