Depuis le 18 mars les services d’urgences ont entamé une grève illimitée, sou- tenue par la CGT, FO et SUD. Mi-juin nous comptons 122 services d’urgences sur 524 en lutte, s’indignant du manque de moyens alors que le nombre de patients a doublé en 20 ans (de 10 à 21 millions).
Article publié dans l’Egalité 196
Leurs principales revendications sont d’avoir plus d’effectifs, équivalent à 10 000 embauches à temps pleins, zéro hospitalisation sur brancards, aucune fermeture de ligne SAMU, ainsi qu’une prime de 300 euros net en reconnaissance de la pénibilité de leur travail… Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a tenté d’apaiser la colère en promettant 70 millions d’euros pour des mesures immédiates, mais les chiffres de la ministre sont loin de la réalité du terrain. Le collectif Inter-Urgences a donc voté lundi 17 juin la poursuite de la grève. Les grévistes jugent ces mesures insuffisantes par rapport à la crise majeure que traversent les services d’urgences. Le gouvernement fait un vrai matraquage de nos services publics, c’est intolérable !