Des journées de travail payées 5h30, 245 arrêts maladie en 3 mois pour 300 chauffeurs, pauses quasi inexistantes… C’est le résultat de l’ouverture à la concurrence francilienne.
Depuis le 6 septembre, les travailleurs des dépôts de Seine-et-Marne font grève à Vaux-le-Pénil, Cesson, Lieusaint et Combs-la-ville. Au dépôt à 4h30, 95 % des travailleurs sont en grève. La colère gronde pour des conditions de travail décentes. Ce sont des semaines de 45 heures avec un contrat de 35 et le nombre d’heures ne cesse de s’allonger, avec 300 € à 500 € de salaire en moins.
Les chauffeurs de Transdev doivent étendre la lutte à d’autres dépôts pour gagner le rapport de force avec l’aide des syndicats du transport, qui pourrait aussi lancer une grande campagne nationale de lutte contre la détériorations des conditions de travail et pour la nationalisation du secteur du transport !
Pour soutenir financièrement les travailleurs en lutte c’est ici
Par Pauline Isambert, article paru dans l’Egalité n°206
