Sauvons notre planète du capitalisme!

P8glyphosate2_NBEn décembre, les chefs d’État se retrouvent pour la « COP 24 » en Pologne pour faire un bilan d’étape des engagements climatiques nationaux. La réalité, c’est qu’aucun réel progrès n’a été effectué depuis le premier « Sommet de la Terre » à Rio, en 1992 !

Planète en surchauffe, politique de glace

Cette conférence sur le climat a lieu alors que nous vivons certainement l’année la plus chaude jamais enregistrée. En 2017, les émissions de CO2 ont encore augmenté de 2 % à l’échelle mondiale et 3 % en France. Tout le monde reconnaît la réalité de l’urgence climatique et on sait que les conséquences vont s’amplifier et seront désastreuses : sécheresses, incendies, famines, maladies, migrations, conflits…

Article publié dans l’Egalité 192

Pourtant, les politiciens préfèrent rester au service des riches et des multinationales, faisant passer les profits avant notre environnement. La preuve avec l’arrivée au gouvernement d’Emmanuelle Wargon, nouvelle secrétaire d’État à l’écologie, ancienne directrice de la « comm » chez Danone. On croirait une blague ! Danone, 4e pollueur mondial de plastique… Ou encore, le nouveau ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume. Il a déclaré que « c’est aux scientifiques de faire la preuve ou non qu’il y a des conséquences à l’usage des pesticides ou pas » !

Comme tout le reste de la politique de Macron, ce sont les profits des plus grands groupes d’abord, et après eux, le déluge ! La lutte pour la défense de notre environnement est partie intégrante de la lutte contre Macron et toutes les politiques pro-capitalistes ! Les syndicats et les partis qui défendent les intérêts des travailleurs doivent s’impliquer plus dans les luttes écologistes.

Le capitalisme responsable

Alors que tous les moyens sont là pour pouvoir produire en respectant l’Homme et la nature, rien n’est fait pour y parvenir… Bien au contraire !

Des solutions existent, mais il n’y a aucune volonté politique de les appliquer, car elles supposent de s’attaquer aux profits des capitalistes. Peu leur importe de voir notre écosystème se dérégler ou les inégalités exploser. C’est sûr que quand on a des millions, on est moins vulnérable face aux famines, à la montée des eaux ou aux incendies. On peut déménager, reconstruire, faire venir de l’eau et de la nourriture de très loin… Ça peut même devenir un marché pour certains, alors qu’une fois de plus, ce sont les pauvres qui trinquent le plus, jusqu’au prix de leur vie.

Le mode de production capitaliste épuise la nature et nous conduit droit à la catastrophe. Mais il n’y a pas de point de non-retour, et comme le dit le mouvement lancé cet automne : il est encore temps !

La marche du 8 décembre, pour « sonner l’alarme climatique » dans toutes les villes du monde est un point d’appui pour se mobiliser massivement. La Gauche révolutionnaire va préparer cette mobilisation et les suivantes, contacte-nous si tu veux le faire avec nous !

Le capitalisme n’est ni capable d’empêcher une crise économique ni d’apporter des solutions à la crise écologique. Si nous voulons un avenir digne de ce nom, il faut le renverser ! La Gauche révolutionnaire se bat pour une société socialiste où l’ensemble des ressources et des moyens de production sont en propriété publique, sous une gestion démocratique des travailleurs et de la population permettant ainsi de planifier écologiquement l’économie, chose impossible tant que celle-ci est dominée par les multinationales. Libérés de la logique de profit, l’objectif devient alors la satisfaction des besoins de toutes et tous, l’implication de chacun-e selon ses capacités et moyens et l’équilibre de notre écosystème.
Viens lutter avec nous pour cela !

Par Rachel Mahé