Il est temps pour une lutte de masse pour les salaires !

Le gouvernement multiplie les cadeaux au patronat (baisse des impôts et cotisations sociales), et les profits des grandes entreprises et les dividendes aux actionnaires s’envolent. La crise inflationniste actuelle et les menaces de récession sont le produit direct du fonctionnement du capitalisme.

Les luttes déterminées ont réussi à obtenir des augmentations conséquentes, parfois en 1 ou 2 journées seulement, elles doivent se développer et se coordonner. Il est temps pour une lutte de masse pour les salaires !

Quelles revendications ?

  • Augmentation de tous les salaires de 300 € minimum, pas de prime (et sans augmentation du temps de travail, nouvelles tâches ou missions)
  • Le SMIC à 1 600 € net, pas de salaire ni pension sous le SMIC.
  • Il faut prendre dans les profits des grandes entreprises et milliardaires qui se gavent encore plus depuis la crise du COVID grâce à la politique de Macron. Si une entreprise dit être en difficulté, les représentants des travailleurs doivent avoir accès aux comptes pour vérifier.
  • Dégel du point d’indice dans la fonction publique.
  • Indexation des salaires sur l’augmentation des prix. Si le patronat augmente les prix, ce n’est pas aux travailleurs de payer la note, les salaires doivent suivre.
  • Blocage des prix. Alors que le gouvernement arrose les entreprises d’aides pour compenser l’inflation, aucune mesure n’est prise pour empêcher ces augmentations des prix car une partie des capitalistes profitent de l’inflation.

Une partie de nos salaires est aussi rackettée par le gouvernement, sous forme de baisse des cotisations patronales et casse des services publics : c’est notre salaire indirect qui est volé. La Sécurité sociale, les allocations chômage, la retraite etc. sont financées par ces cotisations issues de notre travail, ce n’est pas de la charité !

C’est pourquoi dans les luttes à venir, les revendications pour les salaires, les retraites et les services publics doivent être reliées. Ces revendications doivent être discutées dans les assemblées générales des travailleurs, par les syndicats et les partis de gauche pour coordonner une lutte de masse contre Macron et le patronat.

Par Vinou, article paru dans l’Egalité n°214