Christian et Jean-Jacques sont deux syndicalistes CGT du service propreté de la ville de Paris. En mai 2018, ils ont participé à une action syndicale qui visait le siège de LREM et ont été arrêtés alors qu’ils s’apprêtaient à y déverser 7 tonnes de déchets pour dénoncer les attaques sociales du gouvernement. Ils ont été traités comme de véritables criminels, jugés au tribunal de grande instance et ont dû effectuer 70 heures de travaux d’intérêts généraux. Cela ne semblait pas suffire à leur employeur, la mairie PS de Paris, qui a tenté de leur imposer une retraite anticipée, les poussant ainsi dans une précarité à vie (avec 1000 €/mois pour l’un et 700 €/mois pour l’autre, alors qu’ils ont respectivement 36 et 26 ans de carrière !). Christian et Jean-Jacques se retrouvent donc en fin de carrière à pointer chez Pôle emploi.
Depuis le début, ils sont soutenus par leurs camarades de la CGT qui mènent toutes sortes d’action pour obtenir leur réintégration. C’est dans ce cadre que le « tour des luttes » est né ! Il s’agit de relier Montpellier (où avait le lieu le congrès de la CGT fonction publique territoriale) à Paris en vélo, en 14 étapes et avec l’objectif d’arriver à la capitale pour la grande journée de grève du 5 décembre.
Partout où ils passent, des débats interprofessionnels sont organisés pour discuter de la situation et de la nécessité de lutter contre les politiques du gouvernement Macron. Ce dimanche 25 novembre, ils étaient à Montélimar et suites aux échanges avec les victimes du tremblement de terre d’il y a 15 jours, ils ont fait un don de 400€ !
Vous pouvez suivre leur périple sur la page facebook du syndicat, et n’hésitez pas à aller les soutenir concrètement ! Parce que défendre un service de propreté public, c’est le seul moyen d’assurer de bonnes condition de travail et une qualité de service rendu. Ne laissons pas les régies aux mains du privé ! Et ne laissons pas la mairie de Paris criminaliser les militants syndicaux !