La Convention d’aujourd’hui et les semaines qui viennent marquent le lancement de notre campagne. Macron et Attal, avec l’action coordonnée des gouvernements de l’UE, multiplient les mesures et lois pour poursuivre la casse de nos droits et des services publics. Or beaucoup ne voient pas d’alternative à Macron et l’extrême droite. Pourtant, le rejet de leurs politiques est énorme et les grèves remontent : dans l’Éducation, pour une hausse des salaires,…
Tract distribué à la convention LFI du 16 mars
Non à l’austérité de Macron et de l’UE !
Alors que la crise économique est majeure, avec la récession, on nous sort à nouveau l’austérité et les coupes budgétaires pour nous faire payer la crise. C’est cette politique au service des capitalistes qui avaient été rejetée en 2005 avec le rejet du traité constitutionnel européen.
Et la campagne pour le « Non ! » avait permis qu’une partie des militant·es de gauche se retrouve pour résister à l’accélération des politiques néolibérales que les capitalistes français et allemands voulaient généraliser en Europe. C’est de là que la France insoumise tire son origine et son programme qui se veut en rupture avec cette politique.
L’UE actuelle n’est pas réformable. C’est une institution mise en place pour coordonner la destruction des services publics et des droits des travailleurs.On ne gagnera aucun droit durable avec elle, ni aucune uniformisation par le haut. Le traitement inhumain des migrants en est l’une des plus abjectes illustrations. La seule vraie union en Europe sera celle des travailleurs et des jeunes.
Aujourd’hui encore, c’est cette politique agressive des capitalistes qu’il faut combattre. La campagne de la France insoumise-Union Populaire doit faire de la défense des droits des travailleurs, des jeunes et de la population l’essentiel de sa campagne. En cela, le programme de la NUPES est inopérant n’ayant aucune véritable politique contre cette Union européenne fabriquée pour les capitalistes.
La FI a un espace politique en France. Elle doit recommencer à l’occuper en menant une campagne offensive contre la politique de Macron et des capitalistes – et l’UE capitaliste et ses attaques !
– Pour renationaliser tous les services publics privatisés – et pour des monopoles de service public du transport, de l’aérien, du médicament et de la santé, des banques…
Une voix contre le capitalisme et les guerres
La guerre en Ukraine fait rage depuis 2 ans. Et l’anéantissement de Gaza par Netanyahou depuis plus de 160 jours constitue un tournant. Les gouvernements soutiennent de près ou de loin le massacre. Sans compter les politiques « va t-en guerre » portées par les classes dirigeantes comme Macron. Partout dans le monde, on le voit : ils n’en ont rien à faire de la vie des millions de palestiniens. Le dégoût et la colère sont forts. La liste LFI-UP fait le choix d’en faire un axe important à juste titre. Nous devons profiter de la campagne pour mobiliser la population contre la guerre car il n’y a toujours rien à attendre de l’ONU.
-Pour un mouvement de masse des travailleurs et des jeunes, quelle que soit leur origine et leur religion, contre la sale guerre de Netanyahou
– Non aux livraisons d’armes, pour des campagnes en commun avec les syndicalistes qui commencent à s’y opposer sur leur lieu de travail.
Nous voulons mettre une claque électorale à Macron et combattre le RN !
Un des points cruciaux est de convaincre le plus de jeunes et de travailleurs que le vote pour le RN n’est pas un vote contre Macron et sa politique. Et pour cela, il faut bien sûr dénoncer leurs votes et leur politique. Mais il faut surtout convaincre sur un programme d’opposition qui défend les intérêts de la majorité de la population.
C’est comme ça que le vote LFI-UP sera utilisé au-delà des électeurs de gauche déjà convaincus. L’ex « gauche plurielle » n’a pas le programme politique pour cela. EELV et le PS sont très souvent compatibles avec Macron. Ils accompagnent les politiques des capitalistes au parlement européen en votant le démantèlement des secteurs publics Et c’est avec eux que la direction du PCF préfère s’allier.
Renforcer le camp des travailleurs face à Macron, au Rn et aux capitalistes
Une des difficultés qu’on a dans les luttes depuis 2016, c’est que les jeunes et les travailleurs n’ont pas d’outil politique pour s’organiser, discuter et lutter. Et une lutte se termine sans que personne ne s’organise.
Les capitalistes, eux, ont Macron et des partis et des médias à leur service. Les travailleurs et les jeunes et la majorité de la population n’en ont aucun. Nous avons besoin de notre propre parti, d’un parti de masse, de lutte, qui se bat contre le gouvernement et le capitalisme et qui remette le socialisme à l’ordre du jour.
La LFI a incarné électoralement cette voie politique indépendante en 2017 et en 2022 aux présidentielles. Dans les batailles parlementaires,elle est l’opposition la plus conséquente. Mais on ne peut pas en rester là, surtout dans cette situation politique explosive et instable. Est ce que LFI va enfin prendre la mesure du rôle qu’elle pourrait jouer et faire un pas vers l’émergence d’un telle force politique ?
Cela implique de renforcer LFI et donc de stimuler les discussions entre insoumis.es pour discuter et élaborer la manière de décliner notre programme et nos approches car les militant.es ne peuvent pas être juste là que pour agir. D’ailleurs fin 2023, le texte pour les européennes a été beaucoup modifié suite aux AG départementales LFI. Ça montre le besoin et l’intérêt d’avoir ces discussions entre nous.
Qui sommes-nous ?
A la Gauche révolutionnaire, nous sommes dans la France insoumise depuis sa création fin 2016. Nous participons, en tant qu’organisation marxiste révolutionnaire, à la FI depuis sa création fin 2016. Dans les GA et les campagnes pour discuter ensemble des moyens de contrer la politique de Macron et d’organiser une force capable de le stopper mais aussi d’organiser la lutte contre le capitalisme. Cela implique de discuter du programme pour en finir avec le capitalisme et de remettre à l’ordre du jour le socialisme et le rôle essentiel de la classe ouvrière pour y arriver. Nous faisons partie du Comité pour une Internationale Ouvrière CIO/CWI, qui mène cette lutte sur 5 continents. Pour en savoir plus : lisez notre journal L’Égalité et venez discuter avec nous !
