Depuis novembre 2018, les Gilets jaunes manifestent chaque semaine, avec une ténacité et une détermination exemplaires. Si la volonté est bel et bien de mettre un terme à la politique de Macron et à la dictature du profit, les GJ doivent se lier aux différentes grèves qui existent et chercher l’unité maximale dans la lutte avec les travailleurs.
Les gilets jaunes veulent eux aussi trouver des solutions, car ils sont dégoûtés par les politiciens corrompus. Les GJ sont souvent précaires et en paupérisation alors que les riches vivent dans une opulence démesurée.
Les luttes sociales dans les entreprises et les services publics se sont développées aussi au cours de ces derniers mois en même temps que s’exprimait la colère des gilets jaunes. : urgences, pompiers, femmes et hommes de ménage dans des grands hôtels, employé-e-s du commerce, etc. Et s’il y a eu des tentatives de rapprochement ici où là entre les uns et les autres, c’est encore d’une manière trop parallèle et distincte que ces luttes se construisent.
Le gouvernement et les capitalistes sont toujours à l’offensive pour nous faire payer le coût de leur crise, casser tous les acquis et accroître l’exploitation pour continuer de remplir leur comptes en banque, pendant que les nôtres se vident d’autant.
En cette rentrée de septembre, les dates de mobilisation sont nombreuses : 11/09 les hospitaliers, 16/09 les agents des finances publiques, 19/09 les agents d’EDF, 24/09 journée de grève interprofessionnelle, 8/10 journée d’action des retraités… Autant d’occasions de faire le pont et le lien entre la lutte des Gilets jaunes et les luttes des travailleurs.
Nous avons besoin d’unité et d’une lutte tous ensemble, les manifestations (en semaine et le samedi) et avancer vers une grève qui unira tous ceux qui en ont assez de ce système, qu’ils soient syndicalistes, gilets jaunes, jeunes, retraités… pour stopper Macron, et sa politique de misère pour le plus grand nombre.
Par Yann Venier