Non à la réforme des retraites !

Durant la campagne présidentielle, Macron annonçait déjà que l’âge légal de départ à la retraite serait repoussé de 4 mois par an à compter de l’été 2023 jusqu’à 65 ans en 2031. Le gouvernement reste déterminé à nous faire travailler plus et cherche aussi une victoire nette contre les travailleur-ses.

Le but de Macron et Borne est de faire des économies sur le dos des travailleurs. Pour cela, ils font en sorte que l’on touche moins longtemps la retraite. Quelqu’un qui part à 62 ans aujourd’hui, part à taux plein, mais désormais s’il part à 62 ans, il aura une décote il devra attendre 64 ans. Le niveau des pensions diminuera donc pour tout le monde. Une étude publiée en 2021 par le laboratoire Théorie et évaluation des politiques publiques, le report de l’âge de départ à la retraite tend à augmenter la fréquence et la durée des arrêts maladie, en raison de la dégradation de l’état des santé des travailleurs en fin de carrière. D’après l’Insee 25% des plus pauvres sont décédés à 62 ans, donc avant même de pouvoir « profiter » d’une retraite.

Le gouvernement promet par cette réforme de revaloriser les petites retraites en promettant 1200 euros soit 85 % du SMIC. C’est dérisoire dans le contexte d’inflation et de crise économique mondiale. D’autant plus que cette somme ne concerne pas l’ensemble des retraités puisque, pour en bénéficier il faut cotiser le nombre de trimestres nécessaire donc de nombreux travailleurs précaires sont exclus de cette pension minimale.

L’urgence d’un plan de bataille des travailleurs !

Le gouvernement est soutenu par Les Républicains, Eric Ciotti annonçait que « la situation économique […] impose cette réforme ». Mais d’un autre côté, chez LR ils sont divisés sur la « brutalité » de cette réforme, il s’agit d’une tactique pour préparer la prochaine présidentielle, ce pourquoi Ciotti demandait à la Première Ministre que « la réforme s’étale sur deux quinquennats ».

Face aux capitalistes, nous devons nous armer et préparer un plan de bataille urgemment. Il n’y a rien à négocier. Nous avons en face de nous un gouvernement minoritaire mais qui reste malgré tout déterminé dans la guerre sociale. Nous, classe des travailleurs, nous devons briser leur détermination, et imposer la nôtre, celle de vivre dignement et décemment, en revendiquant le départ de l’âge à la retraite à 60 ans, le SMIC net à 1600 euros et la hausse de l’ensemble des salaires. Notre offensive doit être massive !