Lycéens, étudiants: en lutte! Nous ne serons pas la génération sacrifiée!

78956740_2582591015303659_5288716170155786240_oLes réformes de ce gouvernement capitaliste n’épargnent pas la jeunesse. Beaucoup de jeunes se mettent à se sentir concernés et réagissent à cette oppression. Depuisle printemps 2018, la mobilisation est de plus en plus présente dans les établissements scolaires (sans oublier les jeunes travailleur.se.s) dans les marches pour le climat, contre la sélection à l’université ou dans des manifestations contre la réforme du bac. Un mouvement de protestation contre la réforme du bac et ses E3C (contrôle continu) unit une majorité de lycéen.ne.s.
Ils pourrissent notre présent et notre avenir

Macron et son gouvernement ont commencé à pourrir la vie des étudiants avec Parcoursup. Selon eux, c’est plus « juste » car cela met fin au tirage au sort. En réalité ça n’est  là que pour sélectionner, stresser et donc décourager les lycéens, laissant des dizaines de milliers d’étudiants sans affectation. Comme cela ne suffisait pas, Jean- Michel Blanquer arrive avec la réforme du Bac, l’éducation secondaire coûtant encore trop cher à leurs yeux. La réduction du nombre d’heures d’enseignement dans les lycées pro et généraux vise à réduire le nombre de postes de professeurs, permettant de faire des économies, détruisant la qualité de notre éducation. La mise en place de cette réforme est un véritable désastre. Les informations concernant le déroulement des épreuves (et des E3C) restent très floues. Les lycéens ne savent pas quel bac ils vont avoir, sans parler des emplois du temps, qui cassent les classes en différents groupes selon les options.

C’est aussi à notre avenir que s’attaque le gouvernement, nous promettant un futur pas très beau et même pourri. Son indifférence face aux sérieux problèmes environnementaux, laissant le réchauffement climatique augmenter, s’explique par le fait qu’agir ne rapporte pas d’argent car ça déplaît aux gros industriels. Et, il nous faudra aussi être rentables pour les capitalistes tout au long de notre vie. Le projet de Macron avec la retraite par points n’assure qu’une seule chose : travailler toute sa vie dans la précarité pour le plus grand nombre. Mais la jeunesse commence à prendre de plus en plus conscience de ces injustices.

Dans le système actuel, 42% des jeunes n’ont pas accès aux diplômes du supérieur, principalement à cause du déclassement en amont dans leur scolarité, de la discrimination sociale de leur classe d’origine, mais aussi à cause du prix du logement ou des transports nécessaires à leur réussite dans le supérieur. La précarité étudiante est donc un frein dans la réussite de ceux qui en sont victimes mais aussi pour les nouveaux bacheliers, qui sont donc forcés de se retrouver sur le marché du travail où sévit un fort chômage. Ces conditions de vie et d’enseignement sont inacceptables !

Construire la lutte

Pour continuer la lutte contre ce gouvernement, il faut la construire. Faire des assemblées générales dans les lycées, les facs, les lieux de travail… est essentiel pour organiser le combat contre cette politique qui ne sait que donner aux plus riches, laissant la majorité de la population avec des conditions de vie qui se dégradent de plus en plus. Unissons-nous et rejoignons la mobilisation !

Il est temps d’en finir avec le capitalisme pourrissant, il est nécessaire de passer au socialisme ! Cette alternative permettrait de subvenir aux besoins de tous, de décider pour notre avenir ! Il faut nous battre pour une économie basée sur la propriété publique des moyens de production, organisée de façon démocratique par et pour les travailleurs !
Seule une révolution unissant la majorité de la population, jeunes et travailleurs ensemble, peut y arriver. C’est ce que défend la Gauche révolutionnaire, n’hésite pas à venir lutter à nos côtés !

Par ELÉMIAH BEURIOT
et RACHEL SIMON