Aujourd’hui, 60 % du marché mondial des semences est contrôlé par 6 multinationales, qui produisent aussi leurs pesticides, comme Bayer. Les organismes génétiquement modifiés sont issus de transformations en laboratoire afin de pouvoir les rendre résistants aux pesticides. Le soja OGM résiste au désherbant chimique RondUp, produit par Bayer/Monsanto. Mais ils rendent les cultures dépendantes.
Dans les années 80, ils étaient vus comme une modernisation de l’agriculture.
Maintenant, les OGM ont mis la corde au cou des agriculteurs indiens, dont les terres ne produisent plus assez pour vivre. Alors des OGM nouvelle mouture apparaissent appelés « nouvelles techniques génomiques » (NGT). L’ADN de la plante est modifié mais sans y mettre les gènes d’une autre espèce comme dans les premiers OGM.
94 % de ces NGT relèveraient de la catégorie 1, et donc seraient considérés comme des plantes non traitées. L’exemple du Brésil devrait suffire. Monsanto y a le monopole des brevets sur le vivant. Il peut confisquer les récoltes d’agriculteurs ou mettre des amendes. Non à la privatisation du vivant !
Article paru dans l’Égalité n°220, Pauline Isambert