Les ouvriers de la raffinerie de Grandpuits (77) sont en grève illimitée depuis le 4 janvier ! Total prévoit toujours de supprimer 200 emplois, sans compter les sous-traitants, lors de la transformation de la dernière raffinerie d’Île-de-France en usine de bio-plastiques. C’est un véritable scandale, le groupe veut faire toujours plus de profit en supprimant des postes, et sur de nouveaux, moins payés que les ouvriers qualifiés dont ils vont se débarrasser sans scrupule. Si la transformation du site peut un rassurer plus d’un, vu les conditions de sécurités précaires et la dangerosité des lieux dans l’état actuel, ce ne doit pas être au prix de centaines d’emplois. C’est bien pour cela que les travailleurs de Grandpuits se battent ! Conserver les postes et en créer de nouveaux, comme dans la sécurité, ou avoir des pompiers à disposition de ce site classé Seveso. Ce n’est pas à Total mais aux ouvriers de choisir comment doit évoluer la raffinerie. Ils ont déjà prouvé que c’était eux qui maitrisaient l’outil de production en refusant les dégazages et en stoppant la production par la grève. Et c’est au côté de la population, de manière démocratique et en planifiant les besoins de tous, que l’entretien ou la transformation de l’usine doit être décidé(e). Et pour que cela soit possible, elle doit être nationalisée , dans le cadre d’un monopole de service public de l’énergie. Ce n’est que sous le contrôle des ouvriers que la raffinerie pourra évoluer sans aucune suppression d’emploi.
Par le biais des syndicats et en faisant connaitre leur grève, les ouvriers de Total Grandpuits doivent mobiliser les travailleurs des entreprises locales et tous les sous-traitants qui seront mis sur la touche pour obtenir le rapport de force nécessaire à la victoire de cette lutte.
Par Thomas