À Rungis, un entrepôt du marché a été réquisitionné par le préfet de police de Paris Didier Lallemant et transformé en morgue pour gérer les nombreux décès causés par l’épidémie. C’est OGF, une société privée qui est aux commandes, sur décision de l’État. Le passage d’un cercueil dans le bâtiment est donc facturé aux familles, plusieurs centaines d’euros (soit 159 € de frais d’admission, 35 € la journée supplémentaire au-delà de 6 jours, 55 € pour se recueillir, une heure maximum…).
Il faut mettre fin à ces gestions privées sans scrupule. Tous les services entourant le décès doivent être intégralement publics, gratuits et gérés démocratiquement par les travailleurs des secteurs concernés (pompes funèbres, fossoyeurs…). Comme la santé et les services essentiels, la mort n’a pas à être rentable !
Par Mato