Le mouvement contre la politique de Macron l’oblige, par la faiblesse du soutien politique dans la population, à réprimer pour s’imposer. Tous les moyens sont bons : intimidation lors des blocus lycéens, gaz lacrymo, LBD, policiers sur quad à Sainte-Soline, etc…
Par cette violence, il veut démobiliser les travailleurs en lutte, décourager celles et ceux hésitant à la rejoindre, et provoquer des blessés. Face à la violence de l’État, le mouvement ouvrier doit disposer de services d’ordre (SO) en nombre, mixtes et bien équipés. Ces SO doivent être gérés démocratiquement par les assemblées générales des grévistes, pour protéger nos manifs de toute agression et faire la circulation routière. C’est contradictoire de faire confiance à la police et aux préfectures pour nous protéger alors qu’elles sont à l’origine de la répression. Quand la police charge, nous devons former des rangs compacts en chaine humaine pour nous protéger collectivement et ne laisser personne se faire blesser.
Article paru dans l’Égalité n° 216