Macron et le reste de la droite cherchent à asservir les travailleurs étrangers

Après avoir annoncé vouloir faire une nouvelle loi répressive contre les travailleurs immigrés fin 2022, Darmanin et Macron entendent bien permettre une exploitation encore plus grande des travailleurs étrangers en les soumettant au bon vouloir du patronat.

Comme la loi « Collomb » de 2018, l’esprit de la loi est de toujours plus restreindre les flux, faciliter les expulsions en élargissant les motifs et personnes visées, en ajoutant aux OQTF (Obligation de quitter le territoire français) des interdictions d’entrée sur le territoire, en évinçant les déboutés de l’asile ou du titre de séjour de leurs logements sociaux, en les mettant sur la liste des personnes recherchées. Donc au final d’empêcher toute intégration en créant une peur constante d’être expulsé. Ce sera encore plus le cas avec le nouveau titre de séjour « métiers en tension » – comprendre : secteurs avec salaires pourris. Macron crée donc un permis de surexploiter.

Enfin, cette loi montre à quel point Renaissance penche à droite en reprenant le discours xénophobe et raciste du RN partagé également par LR, visant à diviser la classe ouvrière pour mieux l’exploiter et l’empêcher de s’organiser contre son vrai ennemi : les capitalistes.

Pour combattre les capitalistes, l’unité de la classe ouvrière est primordiale en plus de la nécessité d’un programme socialiste dont une partie doit porter sur la question des droits des travailleurs étrangers. La norme doit être un titre de séjour de 10 ans, et la régularisation de tous les travailleurs sans papiers car pour que l’exploitation cesse nous devons tous être égaux. Dans l’immédiat il est essentiel de s’opposer fermement et à cette loi et à la loi de 2018 et de lancer une lutte offensive pour atteindre l’égalité et un traitement digne pour tous les travailleurs.

Par Marie, article paru dans l’Egalité n°215