Logement : stop aux profits sur nos vies !

Le coût de la vie explose pour manger et se déplacer, mais aussi pour se loger ! Des centaines de milliers de locataires n’arrivent plus à payer leur loyer ou les charges.

Hausse des loyers, des charges… et des profits

La politique de Macron est au service des rentiers et des spéculateurs, contre les locataires. En juin, avec le vote des députés de droite et d’extrême-droite, le gouvernement a autorisé une hausse de 3,5 % de l’indice de référence des loyers. Tandis qu’il maintient de grosses réductions d’impôts offertes aux rentiers des locations AirBnB.

Résultat : le nombre de logements à louer à l’année chute fortement (-46 % à Paris depuis 2019) et les prix grimpent. Mais Macron continue à baisser les APL depuis 2017 : pas juste « de 5 € », mais de 14 milliards.

Liées au prix de l’énergie, les charges locatives explosent. Avec ou sans « chèque énergie », cet argent part dans les poches des actionnaires de Total, Engie et autres fournisseurs privés ! Ce sont les politiques libérales, de Chirac à Macron, qui ont ouvert ce secteur à la concurrence pour en faire un marché au profit des capitalistes.

Pression et expulsions

Cet été, les députés macronistes, LR et RN ont voté la répugnante loi Kasbarian-Bergé qui permet aux propriétaires d’expulser les locataires au moindre loyer de retard, en réduisant les délais de paiement et les recours. L’année dernière, plus de 16 000 familles ont été mises à la rue : un record révoltant, alors que 3,1 millions de logements sont laissés vides pour faire monter les prix.

Comme la casse du logement social, cette loi vise à précariser les jeunes et les travailleurs, pour nous obliger à accepter les pires conditions de logement… mais aussi de travail, pour payer loyer et factures, au profit des rentiers et des patrons.

Rassemblement organisé par le DAL (Droit au logement) contre la loi Kasbarian-Bergé, 14 juin 2023

Un logement décent et abordable pour toutes et tous !

Dans nos quartiers populaires, organisons-nous. Lançons une campagne (réunions de quartiers impliquant largement les habitants, tracts…) pour un logement décent et abordable pour toutes et tous. Discutons, y compris, de la grève des loyers comme moyen de rapport de force collectif. Rejoignons les initiatives comme la « Marche pour la baisse des loyers et des prix de l’énergie » du 30 septembre, appelée par l’association Droit Au Logement (DAL) partout en France.

Pour répondre aux besoins de tous, dont les 4,1 millions de personnes mal-logées, il nous faut un programme qui remette en cause la propriété privée des capitalistes et gros propriétaires : réquisition des logements vides, nationalisation des groupes immobiliers et des compagnies d’énergie !

Par John, article paru dans l’Égalité n° 218