En France, il y a 197 000 pompiers volontaires, et environ 42 000 pompiers professionnels. Pour cet été, on est en cruel manque d’effectif. Des hélicoptères vont être empruntés ; il a eu des annonces de renforts (8 000 pro et 53 000 volontaires). Encore faut-il les trouver et les former ! Le volontariat est à la traîne, car ce sont de simples citoyens qui reçoivent une formation au sein de leur département, qui sont payés 8,36 € de l’heure, sans cotisation sociale, sans chômage, sans retraite. Entre l’embauche et la formation, il se passe plusieurs mois, faute de formateurs. Et pour les professionnels, certains peinent à trouver un poste après avoir eu le concours, le département devant payer pour embaucher.
Cette situation n’est satisfaisante ni pour les pompiers qui vont être surexploités, ni pour les populations ou la Nature en proie aux incendies. Il faut que les embauches et moyens soient gérés démocratiquement, en lien avec la population, et non par département sans réflexion collective comme c’est le cas aujourd’hui.