Notre planète est en danger avec une minorité d’individus qui ne voient le monde que comme des ressources à exploiter pour leurs profits ! Les modes de productions, le transport des ressources et des personnes qui en découle accentuent le dérèglement climatique. Nous le voyons devenir de plus en plus intense dans le monde chaque jour. 70 % des émissions de gaz à effet de serre proviennent de seulement 100 multinationales !
Pour minimiser les coûts, des entreprises sont capables de tout : comme extraire 11 milliards de tonnes de sable marin par an pour bétonner espaces verts, champs et forêts. Mieux que ça, Vinci sur un chantier du RER à Paris a déversé du béton dans la Seine pour laver les engins de chantier ! Pareil pour le transport, ils préfèrent utiliser des camions plutôt que le FRET (ferroviaire) si ça leur coûte moins cher ! Ce ne sont pas les seuls exemples, ils sont très nombreux à travers le monde ! Ils sont responsables de la destruction des écosystèmes et des biodiversités.
Si on veut agir pour l’environnement, une seule solution : débarrassons- nous du capitalisme, responsable aussi bien de la dégradation de la planète que de nos conditions de vie !
Par Julien Lefevre
Un sombre problème de marées noires
Les réglementations actuelles en haute mer ne semblant décidément pas parler aux gros bateaux (en plus de ne pas être fixes, puisque dépendantes des pays de départ), ceux ci continuent d’y déverser leurs déchets. Cependant, ces supertankers ne sont responsables « que » de 300 000 tonnes d’hydrocarbures déversés (comprenant le pétrole), sur les 3 millions de tonnes déversées annuellement (années 2000). Le reste ? Oh, rien de bien méchant ! Principalement la pollution industrielle et domestique, qui représente 70 % des rejets en mer.
Le phénomène des sargasses.
Dans les Caraïbes il existe un endroit nommé « mer des Sargasses ». Ce sont des algues qui flottent en surface, offrant le gîte et le couvert à quelques espèces endémiques. Avec la déforestation en Amazonie entre autres, des apports importants d’éléments nutritifs essentiels à ces plantes se retrouvent en mer. Ainsi, elles prolifèrent et s’échouent sur les plages des îles, posant des problèmes de santé publique à cause de leurs toxines, et économiques car elles bloquent le tourisme et la pêche. Si les îles concernées n’étaient pas les plus pauvres, peut-être qu’il y aurait des mesures prises…
Un air toxique à Dakar
La capitale du Sénégal, Dakar, est la deuxième ville la plus polluée au monde derrière Delhi (Inde) d’après le rapport Greenpeace 2018. Le taux de pollution y est 8 fois plus élevé qu’en France. Entre les rejets industriels et domestiques et la poussière du Sahara, l’air y est irrespirable. Le président Macky Sall a promis la tolérance zéro pour les « véhicules hors d’âge très polluants ». Comment faire quand 36 % des habitants du Sénégal vivent sous le seuil de pauvreté ? Tout le monde ne peut pas se payer une voiture neuve ! Un TER va être mis en place, mais ce sont les bus rapides (très polluants) qui dominent.