Le Comité pour une Internationale Ouvrière, un parti mondial pour le socialisme

Le capitalisme est un poison qui s’est répandu aux quatre coins de la planète, concentrant toujours plus de richesses entre un minimum de mains, au détriment de notre environnement et des conditions de vie de la majorité de la population. Son antidote doit se construire à la même échelle : une lutte solidaire des travailleurs de tous les pays, pour un monde socialiste.

Le besoin d’une internationale révolutionnaire de masse

À l’aube d’une nouvelle phase de crise capitaliste, nous allons être confrontés à de rudes batailles avec la classe bourgeoise au pouvoir. Les travailleurs, qui subissaient déjà les horreurs de ce système avant le covid-19, ne laisseront pas les capitalistes leur faire payer à nouveau cette crise sans lutter. Les mouvements qui reprennent au Liban, à Hong Kong ou aux États-Unis sont les prémisses d’une situation explosive qui nous conduira certainement à un nouveau chapitre de l’histoire de l’humanité.
Mais pour que la page du capitalisme soit définitivement tournée, ces luttes doivent se saisir d’un programme pour que les travailleurs prennent le pouvoir, établissent leurs propre gouvernement et réorganisent la société, pour le compte de toute la population. C’est pour pouvoir défendre un tel programme qu’il y a besoin de partis socialistes révolutionnaires de masse. Des partis forts, capables d’organiser et de lier les classes ouvrières de chaque pays autour d’un programme qui défende les intérêts de la jeunesse et de tous les travailleurs.

Construisons le comité pour une internationale ouvrière !

La Gauche Révolutionnaire est la section française du Comité pour une Internationale Ouvrière, un parti socialiste révolutionnaire mondial présent dans une quinzaine de pays dont le Chili, les États-Unis, l’Inde, le Sri Lanka, le Nigeria, l’Afrique du Sud et de nombreux pays d’Europe. Nous cherchons à construire, dans tous les pays, de nouvelles sections de notre internationale qui aient le même programme, décliné localement, et les mêmes méthodes.
Nous participons activement aux luttes qui s’opposent à toutes les formes d’oppression et nous mettons en discussion le plus largement possible notre programme authentiquement socialiste. Nous revendiquons notamment la réquisition et la nationalisation des principaux secteurs de l’économie (banque, énergie, transport…) pour une planification et un contrôle démocratiques par les travailleurs de ce qui est produit et sur comment nous le produisons. C’est le seul moyen d’adapter la production à nos besoins, de répartir non seulement les richesses mais aussi le travail entre tous, dans de bonnes conditions, selon les possibilités de chacun et d’y intégrer la question écologique. La classe ouvrière est celle qui fait tourner la société et il n’y a qu’elle qui, unie et organisée, est en mesure de renverser le pouvoir capitaliste et instaurer le socialisme.
Le capitalisme est un système mondial, il ne sera pas renversé grâce à de seules batailles locales. Il faut un parti révolutionnaire international pour orienter chaqe lutte dans le sens d’une révolution mondiale. Les mots de Marx ont toujours autant de sens aujourd’hui : « Les prolétaires n’ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à gagner. Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! » Et venez construire avec nous le CIO !

« Sans direction internationale, la classe ouvrière ne peut pas se libérer de l’oppression actuelle. La création d’une nouvelle Internationale ne dépend pas seulement du développement objectif des événements, mais aussi de nos propres efforts. Il est fort probable que nous sommes d’ores et déjà infiniment plus forts maintenant que beaucoup d’entre nous ne le pensent. Ce n’est pas pour rien que l’histoire nous a montré comment une organisation disposant d’une autorité, mais ayant perdu toute direction, peut, pour ainsi dire, accumuler impunément des fautes pendant une longue période, mais qu’au bout du compte, le déroulement des événements lui réserve un effondrement inévitable. Au contraire, une organisation armée d’une boussole sûre, qui, pendant longtemps, est restée une petite minorité, peut, avec l’apparition d’un tournant historique, s’élever, d’un coup, à un niveau supérieur. C’est une possibilité de cet ordre qui s’ouvre devant nous, à condition que notre politique soit juste. »
Léon Trotsky, « Pour une nouvelle internationale » 17/08/1933

Rachel