La Lutte continue, contre la répression et la politique de Tinubu

Après les manifestations de masse « #EndBadGovernance » de 2024, des mouvements ont resurgi en janvier, au Nigeria et dans la diaspora, demandant notamment la libération des prisonniers détenus depuis l’été.

Avec les manifestations contre cette « mauvaise gouvernance » et une grève nationale en janvier, la classe ouvrière nigériane mobilise sa colère contre la situation économique du pays, aggravée par la politique capitaliste et anti-pauvre du président Bola Tinubu. La suppression des subventions sur les carburants et la dévaluation du Naira ont été les causes principales d’une inflation record surtout sur l’alimentation. Le niveau croissant de famine touche plus de 30 millions de Nigérians, d’après l’ONU.

Face à cela, la police nigériane n’a pas hésité à utiliser la force pour faire taire violemment les manifestants. 24 personnes ont été tuées, d’autres ont été blessées et plus de 1200 emprisonnées, dont des enfants. Grâce à la solidarité et aux manifestations qui n’ont pas cessé, nombreux ont été libérés, mais pas tous !

Journée d’action le 26 mars

Le 26 mars, des militants et dirigeants de la lutte passeront au tribunal, poursuivis pour haute-trahison, passible de la peine de mort ! Le Comité pour une Internationale Ouvrière en fera une journée d’action internationale pour la relaxe de tous les accusés et prisonniers politiques !

Par le K, article paru dans l’Égalité n°227