IVG, Défendons le droit de choisir

En France, après les mobilisations contre la remise en cause de ce droit aux États-Unis, le gouvernement a saisi l’occasion rare d’avoir l’air progressiste en juin en voulant mettre dans la Constitution le droit à l’IVG et à la contraception. Si l’inscription dans la Constitution est un pas de plus après la loi Veil, ce n’est pas une garantie. Le droit au travail a aussi valeur constitutionnelle, et pourtant…

Oui, le droit à l’IVG est limité ! Par le manque de moyens pour les services de gynécologie, mais aussi avec les faibles subventions pour la planification, la contraception et l’information.

Le coût d’une contraception adaptée est trop élevé, l’accès encore trop encadré. Et l’aide d’urgence, minable. Qui sait que la pilule du lendemain doit être dispo, gratuitement, sans obligation d’accord parental dans les infirmeries des lycées ? Le gouvernement Borne relaie la journée du 28 septembre. Très hypocrite alors qu’il poursuit la baisse des moyens pour l’hôpital public.

Il faut garantir concrètement le droit de choisir. On ne doit pas revenir sur le remboursement de l’IVG et assurer que le nombre de médecins et d’infirmières soit suffisant. De plus, pas question qu’un IVG ne puisse pas avoir lieu car aucun médecin ne veut le pratiquer. Un service public permanent doit être garanti.

Article paru dans l’Egalité n°212

  • Droit à un IVG gratuit pour toutes, sans condition d’âge, de papiers, d’origine ou nationalité !
  • Contraception libre et gratuite, et adaptée à notre santé !
  • Des moyens pour la Santé et pour une recherche publique pour des contraceptions efficaces et sûres pour toutes et tous !