Le 13 décembre, on a appris la suppression d’au moins 1 300 postes dans l’Éducation nationale, notamment dans le premier degré mais aussi en collège et lycée. Après les speed dating de recrutement mis en avant dans certaines académies à la rentrée, le gouvernement poursuit sa casse de l’Éducation nationale.
On retrouve ici une volonté de poursuivre avec des classes surchargées allant jusqu’à 30 en collège et 35 en lycée, et une moyenne de 18,4 élèves par classe dans le premier degré alors que la moyenne de l’Union européenne est de 13. Comment nos enfants peuvent apprendre dans des conditions où les besoins de chaque élève ne peuvent être accompagnés à cause de ces classes surchargées ? Cela s’accompagne d’un manque de formation des enseignants, avec le recours de plus en plus systématique à des contractuels qui ne sont pas formés suffisamment.
Pour lutter contre la casse de l’Éducation nationale, mais aussi de l’ensemble des services publics qui sont concernés par les mêmes baisses des moyens alloués, il est nécessaire de construire un vaste mouvement de lutte afin d’exiger du gouvernement des moyens supplémentaires comme le recrutement de personnel que ce soit enseignants mais aussi personnel non-enseignant (AED, AESH, etc.) et une amélioration des conditions de travail (salaire, matériel mis à notre disposition…). Ces revendications sont communes dans l’ensemble de la fonction publique mais aussi dans les entreprises privées, il faut donc construire cette lutte tous ensemble.
Par Julef, article paru dans l’Egalité n°214