Pas de grève d’ici aux Jeux olympiques de Paris, c’est l’engagement pris récemment par des syndicats des contrôleurs aériens, le SNCTA et l’UNSA.
Les dirigeants de ces syndicats savent qu’ils ont négocié un accord de scélérat car ils ont confirmé être signataires mais ils veulent garder l’anonymat.
Cet automne, pour préserver les actionnaires des compagnies aériennes, une proposition de loi sera examinée à l’Assemblée, elle imposera un préavis de grève de 48h, aux travailleurs du secteur aérien.
Les syndicats SNCTA et UNSA se sont liés les mains avec cet accord les empêchant de faire grève jusqu’en septembre 2024 et cette loi va limiter un peu plus leur capacité de construire un rapport de force favorable aux intérêts des salarié·e·s du secteur afin de défendre leurs revendications.
Les syndicats qui acceptent de signer des accords d’entreprises qui limitent le droit de grève est absolument inacceptable. Les travailleurs doivent les reléguer du coté de ceux qui s’opposent à leur intérêt de classe soit : du côté du patronat et des capitalistes.
