Article écrit début septembre et paru dans l’Égalité n°218 , avant l’arrêt de la grève et avant l’annonce d’un éventuel repreneur allemand prêt à reprendre les 2 sites, affaire à suivre…
La grève chez Valdunes (unique fabriquant en France de roues de trains) a repris au 1er septembre. Le propriétaire chinois avait annoncé la liquidation judiciaire des deux sites ; après une grève illimitée des 350 salariés en mai, l’État s’est engagé à maintenir l’activité jusqu’en décembre le temps qu’un repreneur se propose. Mais les projets de reprise ne concerneraient qu’une des deux usines. La CGT réclame à l’État une aide de 50 millions d’euros, la création d’un consortium français Alstom-SNCF pour reprendre les sites, et une nationalisation temporaire. Certes, tout cela donnerait un répit. Mais Alstom s’en fiche et a déjà dit non. Pour empêcher une autre liquidation ou la revente à la découpe, il n’y a qu’une mise en propriété publique, sous le contrôle et la gestion des travailleurs, qui pourra garantir cette production essentielle !
