Contre Macron tous mobilisés le 26 mai! Construisons une force de masse et de lutte!

indexLe vent tourne pour Macron. Les grèves (cheminots, étudiants, hôpitaux, la Poste, et une multitude dans le commerce), les résistances comme à Notre Dame des Landes… traduisent le rejet non seulement de sa politique mais de tout le système capitaliste qu’elle sert. Dans sa bulle au milieu des larbins du capitalisme, des banquiers et des grands actionnaires, Macron croit pouvoir nous écraser. Pas une semaine sans une mesure favorable aux ultra-riches qui paient de moins en moins d’impôts alors que leurs fortunes continuent de gonfler. Les travailleurs, les retraités… sont toujours plus taxés, obligés de payer des services qui devraient être gratuits : on leur fait payer le droit de vivre.

Pour un front uni de lutte

La violence de ce système s’affiche tous les jours : flics, répression contre les travailleurs en lutte, médias qui déchaînent leur propagande à la moindre lutte, extrême droite qui peut, sans être inquiétée, attaquer les étudiants ou les migrants. Face à l’instauration de la sélection dans les Universités, à la privatisation de la SNCF, aux attaques contre les travailleurs et les services publics, c’est bien la lutte de masse, collective et déterminée qui est nécessaire, et qu’il faut construire. Cela fait bien plus peur aux capitalistes que le bris d’une vitrine. 50 ans après Mai 68, la classe capitaliste et les médias du système sont toujours hantés par le spectre de la lutte de masse, de la grève générale, de la démonstration que sans les travailleurs l’économie ne tourne pas. Nous avons besoin d’une grande journée de grève contre toute la politique de Macron qui puisse être le point de départ d’une lutte généralisée.

Des initiatives qui rassemblent autant les syndicats, les organisations politiques, les associations, soutenant les travailleurs et les jeunes en grève et en lutte, c’est un tel front uni qu’il faut développer. Il devrait être discuté et construit dans les journées de grève à venir et, s’il le faut, en septembre. La journée du 26 mai prochain, construite comme une journée massive de lutte, peut être un bon point d’appui.

À bas le président des riches !

Mais si Macron tient, c’est uniquement par la répression et parce qu’il n’y a pas de vraie opposition politique de masse face à lui. Les figures de l’opposition comme les députés Mélenchon et les autres, ne sont pas une menace suffisante pour Macron. Il faut dès maintenant discuter d’une alternative politique, de la bataille pour un gouvernement représentant les intérêts des travailleurs, des jeunes et de la majorité de la population, contre le capitalisme et sa dictature du profit et de l’exploitation.

Nous avons besoin d’un nouveau parti de masse, ouvert et démocratique, sans refaire les vieux partis bureaucratiques, pas pour refaire des gouvernements soi-disant de gauche mais qui plient face au capitalisme à la première grimace du Medef. Une nouvelle force qui défende un programme réellement socialiste, pour la mise en propriété publique des principaux secteurs de l’économie (finance, énergie…). En développant les luttes actuelles, c’est cela que nous devons également construire. La classe capitaliste aura ses partis, du PS au FN en passant par la droite et en Marche. Il faut que les travailleurs et les jeunes aient leur propre organisation.

En construisant activement les luttes, c’est cela que défendent également les militant-e-s de la Gauche révolutionnaire. Organise-toi avec nous pour le socialisme, pour une société débarrassée du capitalisme et de toutes ses horreurs.