Contre la politique de Macron: unité d’action!

P3 marée popLes 5 et 26 mai, la « Fête à Macron » et la « Marée populaire » ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes. Ces grandes marches de résistance à la politique de Macron, qui ont eu lieu partout à travers le pays, ont été appelées collectivement par de nombreux syndicats, partis et associations. Elles ont prouvé qu’il était possible de réussir à mettre tout le monde d’accord pour appeler à sortir dans la rue, le même jour. C’est un pas en avant car c’était la première fois que le « tous ensemble » existait depuis que Macron est au pouvoir.

Article publié dans l’Egalité 190

 

Or, si notre camp et ses dirigeants sont en ordre dispersé, et incapables d’appeler à la lutte ensemble, comment pourrait on attendre de millions de personnes qu’elles se mettent en grève, perdent des journées de salaire, voire se mettent en danger par rapport à leur patron… sans avoir la confiance qu’on peut gagner ? Les 5 et 26 mai ont posé les premières pierres de l’unité d’action, nous devons continuer en ce sens.

Pour un front uni de lutte

Dès la rentrée, nous avons besoin de vraiment mettre le train de la lutte sur les rails. Il faudrait un front de lutte, avec toutes les forces qui veulent vraiment se battre contre ce gouvernement au service des riches. Ce ne devrait pas être trop compliqué de se mettre tous d’accord pour des mots d’ordre communs : défense des services publics, pas touche aux retraites et à la Sécu, de vrais moyens pour l’Éducation et l’avenir des jeunes, réduction du temps de travail pour embaucher les chômeurs, de vrais emplois avec de vrais salaires pour tou-te-s, réelle égalité hommes femmes, stop aux cadeaux aux riches…

Il ne s’agirait pas de mettre les divergences de côté, ou de faire comme si elles n’existaient pas. Mais la politique de Macron nous attaque toutes et tous (cf. pages 4 et 5), et même si nous marchons séparément, nous devons frapper ensemble ! Un tel front de lutte pourrait proposer, y compris si l’initiative vient des syndicats, une première journée de grève de 24h, public-privé, dès la fin septembre. Il faudrait que des réunions publiques aient lieu partout, pour pouvoir préparer la journée, en faire une mobilisation militante, où toutes et tous pourraient discuter, se saisir des enjeux, appeler à la grève et à des manifestations massives, et préparer la suite.

Nous sommes une écrasante majorité à refuser la société réservée aux riches que Macron et ses amis millionnaires sont en train de construire. Et nous pouvons les stopper : les travailleurs et les jeunes sont inarrêtables s’ils sont unis dans la lutte.

Par Cécile Rimboud